Espace Monte-Cristo
Ce soir j'étais invitée au vernissage de l'espace Monte-Cristo, espace parisien de la Fondation Villa Datris pour la sculpture contemporaine.
Un très bel espace pour mettre en valeur sur deux niveaux et un patio une belle collection de sculptures.
Belle mise en lumière, motorisations pour faire tourner certaines sculptures ou mettre en route leur mécanisme.
Un espace qu'on souhaiterait plus vaste encore tant est agréable la visite.
Une réception classieuse avec un buffet ultra raffiné, à l'image de la générosité chaleureuse de la présidente de la Fondation, l'industrielle et collectionneuse Danièle Marcovici.
J'ai réussi à me présenter à elle malgré les sollicitations des nombreux invités, pour la remercier d'avoir choisi mon travail parmi les sculptures présentées lors de la prochaine exposition à l'Isle-sur-la-Sorgues.
Elle a eu des mots très gentils pour exprimer son enthousiasme pour l'ensemble de mon travail, je dois dire que ça fait plaisir !
Et puis il y avait Orlan et du champagne.
"L'art d'en faire tout un plat"
"L'art d'en faire tout un plat", c'est une très belle exposition collective, proposée par Frédéric Mette à l'espace Art et Liberté, jusqu'au 14 avril (métro Liberté ligne 8).
Parce que les nourritures artistiques ont mille saveurs à offrir à nos appétits, et qu'il y a là de quoi satisfaire la gourmandise.
les pâtisseries de verre de Vincent Breed
la virtuosité de Michele D'Avenia
Michele D'Avenia
Isabelle Faivre
Isabelle Faivre
François Legrand
François Legrand
François Legrand
la nature morte, comme fossilisée, de Little K
des pelures de carton collées et c'est tout : formidable ! Little K
Marie Rancillac
Marie Rancillac
Marie Rancillac
les cartons peints hyperréalistes de Celia Pardini
le Carambar géant en carton de Celia Pardini
la terre rude de Zélie Rouby
Thi Mai Lam
Safet Zec
Safet Zec
François Dupuis
François Dupuis
François Dupuis
coup de cœur : je l'ai réservé, celui-ci sera chez moi après l'exposition !
une assiette après que l'artiste y ait mangé une cuisse de canard : top !
eau forte, aquatinte, pointe sèche, et burin
Giovanni Bosco
Avé César
Après le fil coloré, l'acier dur et brûlant de César.
Je respire, j'inspire, j'embarque.
J'avais vu la rétrospective César au Jeu de paume en 97.
Un monde de dingue à la queue-leu-leu mais un grand souvenir. Touchée.
Ici on a de la place et on ne se gêne pas. Et on a de quoi se régaler.
Je suis passée rapide, je reviendrai.
Ma préférence va aux plaques, des restes de ferrailles soudés, du peu pour du grand. Tout ce que j'aime. Matériaux modestes, travail âpre, créativité immense mais tenue.
J'aime aussi les compressions, l'esthétique de l'accident de voiture, qui parle si bien de notre monde.
La puissance et le jeu. Entre histoire et modernité. Un art bien nourri, bien campé, qui gueule encore sa joie et me ravit.
Je suis allée voir l'expo Sheila Hicks sur la mezzanine de Beaubourg
Très sympa de l'apercevoir de l'extérieur comme un jardin fleuri dans le gris de la ville.
Colonnes de fuseaux précieux, éboulis de couleurs éclatantes, occupent l'espace et apaisent notre appétit de couleur.
Toutefois, je glisse autour des riches passementeries sans être accrochée. C'est joli, les teintes sont extraordinaires, mais le monde de la couleur n'est pas celui qui me nourrit.
Je comprends mais ne ressens pas.
Je suis sensible à la forme, à la force et à la faille.
Dans ce jardin somptueux je suis étrangère.
J'ai commencé à visionner un film qui passe dans une salle-boite, mais j'ai vite interrompu mon visionnage, agacée par la vacuité des propos de la dame. C'est long, c'est chiant.
Je devais être de méchante humeur, je me promets de revenir voir la suite mieux disposée.
Jeudi pluvieux, Beaubourg heureux
Pour voir l'expo Sheila Hicks (avec qui je vais exposer (entre autres) à l'Isle-sur-la-Sorgue, lala), parcourir goulument l'expo César avant d'y retourner une autre fois plus paisiblement (comme je dévore fébrilement un magazine de déco que je reçois avant de le feuilleter tranquillement plus tard), et constater que le livre de Charlotte Vannier (sur les artistes (dont moi) qui travaillent la maille) est bien mis en valeur à la librairie !
Et puis, le bâtiment Beaubourg est un navire si photogénique quand il fend les vagues de mars !