Au soleil ou sous la pluie
Méforme & pugnacité
J'ai refait à zéro le diadème rouge du n°118 en modifiant certaines orientations et longueurs de façon à obtenir une courbe qui ne contredise pas celle de la couronne de la pièce. Toutefois je me suis (encore !) fourvoyée dans le finition en fourche des côtés. Mais je tiens le bon bout, je vois maintenant ce que je dois faire pour terminer harmonieusement ma pièce.
Comme j'avais besoin d'un travail facilement transportable pour m'occuper dans le métro, j'ai commencé un n°119 en enroulant les mailles en iris autour de la sombre cavité qui lui fait cœur. Envie d'un œil (ou presque) avec développés riches et distrayants. Avec touches de peinture blanche ?
Encore une impasse
j'avais en tête une espèce de résille rouge qui coifferait le n°118
mais l'arc porteur fait, je me rends compte que ses embranchements vont charger inutilement la pièce
que l'arc ajoute une courbe différente de celle du corps me chiffonne déjà assez
bref
donner vite un coup de ciseaux
et juste cautériser les tubes de montage des cornets pour laisser la vedette à ces derniers
(puis passer à autre chose après cette pièce éprouvante)
Eau non potable
Emportements
Emporté une semaine à la neige, le n°118 a avancé. Non sans douleur. L'idée de départ laissait libre le traité de sa couronne.
Je suis passée par des affres... affreuses !
Emportée par je ne sais quelle inspiration douteuse, j'ai tenté un moment une manière d'audace sans y croire vraiment.
J'ai vite vu qu'elle concurrençait vilainement les pendants des cornets.
Emportée à la poubelle par un coup de ciseaux salvateur, l'excroissance malvenue a libéré une silhouette plus concise.
Je retrouve une rigueur, une symétrie, une ligne plus nette.
Reste à développer la tuyauterie de tête. Quelque chose de léger, si ça vient bien...
Bouchon glacé
bloqués sur l'autoroute par une circulation totalement arrêtée (3 heures au total)
nous avons fini, les enfants (mes 2 fils et 1 petit copain embarqué avec nous), le chien et moi,
par laisser notre chauffeur patienter seul dans la voiture
et par marcher (avec d'autres "naufragés") vers une aire annoncée non loin (coup de chance !)
où nous avons pu passer de l'autre côté par une passerelle (qui nous a permi de voir l'étendue du bouchon)
pour aller déjeuner au Courtepaille où nous avons été reçu comme des rois par un personnel charmant
et qui a même accepté Titus avec le sourire (et ce fut vite servi et délicieux : une oasis de réconfort)
Il s'est mis à neiger. Beaucoup. Beaucoup !
on a quitté la station avec une fonte rapide de la neige
la vallée était brune des terres révélées, les reliefs montraient leurs roches
puis nous avons passé un tunnel
un autre monde, magique, menaçant aussi
des photos prises depuis la voiture puisqu'on redoutait l'enneigement des roues en cas d'arrêt