Après les buses redressées façon piliers, les fers à béton arqués façon arceaux.
Nous avons arqué (à grand peine) 3 fers doubles de 6 m chacun
afin de supporter élégamment le chèvrefeuille en formant des arcs de verdure
pour passer dans les deux allées qui contournent le massif nouvellement composé.
Une nouvelle allée part de notre allée historique entre l’arbre à la cabane perchée
et le massif de thuyas qui dissimule les vieux cabinets.
Elle se partage sous les arceaux pour contourner le nouveau massif,
à gauche vers les deux buses dressées et plantées d’ifs que je compte tailler
(avec ma sculpture en bout de parcours),
à droite le long d’une barrière bricolée avec des branches négligées par les forestiers.
(Les deux allées rejoignant le passage ménagé pour la taille des haies)
Ainsi ce coin ingrat du terrain (d’où on aperçoit la ferme voisine)
acquière une structure (et du sens) qui le rend accessible à la promenade
et en fait un endroit du jardin enfin intéressant à visiter.
Reste à maçonner une muret sur la gauche pour pouvoir s’y assoir,
puisqu’il ne pousse rien sous l’arbre.