Merci à Dorothée Loriquet (sculptrice céramiste) et à Camille Barberi (plasticienne textile) d'être venues me voir au vernissage de l'exposition de mes sculptures en fil de lin crocheté chez ARThé.

Heureuse d'avoir pu mettre un visage sur leur talent.

3 conques d'Agnès Debizet dans Elle Déco du mois de juin !

1 conque d'Agnès Debizet chez moi.

il a l'air constipé ce pauvre Pie VII

(peint par Louis David, accroché au Louvre)

Parce que je suis allée au Louvre pour que mon neveu de 11 ans puisse voir la Joconde, lui qui vit à Grenoble.
Parce qu'il aime tant la Joconde que c'en est touchant.
Parce que j'avais justement sous le coude un magnifique cadre en plastique trouvé chez Emmaüs.
Parce que je voulais lui faire plaisir, je lui ai mitonné une Joconde à emporter à Grenoble.

La Joconde de Grenoble, c'est peut-être pas la vraie de vraie, mais elle a de la gueule.
Et y a moins de gens devant.

je suis allée à la nocturne de son expo voir le travail d'Anselm Kiefer à Beaubourg

des gris de zinc et de cendre jusqu'à des bleus célestes, des bruns terre brûlée

bois, feu, plomb, flammes et serpents dans un conte sombre à décrypter

des toiles immenses pour peindre d'immenses ateliers et des forêts interminables

des vitrines pour des fragments d'une archéologie mystérieuse

vivariums d'après catastrophe, des livres pour contenir la mémoire

puis d'immenses champs de fleurs folles pour trembler de poésie

Anselm Kiefer cautérise en tendant des fils brûlants entre les figures, les événements, les symboles

"Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins"

"Élévation" de Charles Baudelaire

table basse avec plaque de travertin sur piétement doré

mes parents ont la même table basse mais en grand

un beau Fumeron

J'ai fait ma visite au Pavillon des Arts et du Design sous des trombes d'eau.
Était-ce pour ça qu'il n'y avait pas grand monde ?
Sous les structures la pluie faisait un ramdam sinistre.
Pour la 1ère fois je n'ai pas trouvé d'invitation et j'ai du payer mon entrée 20 euros. Or j'ai trouvé la session 2016 très moyenne. Pas très emballée par les mises en scène.
Où sont les décors oniriques, classes et audacieux dont je garde le souvenir ?

A Bruxelles, les plasticiens Agnès Debizet et Vincent Glowinski, mère et fils, font converser leurs travaux au Botanique, complexe culturel, jusqu'au 17 avril.
De la filiation, de la création, interrogation et admiration.
De la rivalité, de la fierté, généalogie créative avec cannibalisme ?
Qui nourrit l'autre ?