Luxuriance sauvage
Le long du fournil, le pied du mur orienté au nord
a été garni d’un massif bien vert de plantes de la forêt
bordé de pierres rapportées elles aussi de la forêt.
Ce sont des espèces de grandes touffes d’herbes rêches
qui s’épanouissent dans les chemins creux souvent gorgés d’eau
et qui semblent apparentées aux Cyperus (famille des papyrus).
Elles bénéficient ici de l’écoulement d’eau de pluie du toit.
Accrochés au mur, des cerclages de tonneaux à cidre
trouvés dans les remises.
J'apprends grâce à Stéphane Marie (Silence ça pousse) qu'il s'agit du Carex Pendula,
dite Grande laîche pleureuse.
(Le nom Carex vient du grec 'keiro' qui signifie "coupant")
Moulin au vent
Potées composées
Cabane perchée
Bric et broc pour une architecture sauvage
(mais solide !) :
tronçon de vieille échelle de ferme pour y monter,
dossier de chaise pour fenêtre à barreaux,
assise de vieux tabouret rond pour volant,
2 caissettes à pommes pour mur avec fenêtre,
avec antique torchon pour rideau,
petites cagettes suspendues pour étagères...
La cabane devient bateau, fusée ou château.
Il y a un seau qui y monte avec une poulie,
et même, au bout d’une chaîne, une ancre à jeter pour des escales.
En route pour l’aventure !
Archéologie modeste
De mystérieux tessons arrivent régulièrement à la surface du jardin.
En remuant la terre grasse j’y vois apparaître un motif d’antan,
ou plus souvent un éclat de faïence blanche ou de grès vernissé.
Parfois même déterrés par les taupes qui les déposent pour moi sur leurs monticules.
Je conserve tout, fascinée par ces vestiges domestiques :
Pourquoi quelqu’un a-t-il ainsi jeté sa vaisselle cassée aux quatre coins du jardin ?
Et où sont les autres morceaux ? Où ?
Le sapin des oiseaux
Vers la forêt
Le jardin vu depuis la façade à droite
Le jardin est un grand rectangle plat,
recouvert aux deux tiers d'une pelouse légèrement surélevée par un muret.
Le dernier tiers est une longue esplanade de gravier qui longe la façade,
et dessert les différents bâtiments jusqu'aux garages (anciennement écurie).
Au bout, le fournil avec son appentis (poulailler côté jardin, et porcherie côté forêt).
Devant la maison
Le jardin vu depuis la façade au centre
Structuré par son muret, son allée et sa terrasse ronde.
On doit faire simple et rustique parce qu’on n’y est pas souvent présent
Tailler, élaguer, nettoyer nous prenent beaucoup de notre temps.
La terre est lourde et grasse, l’eau est abondante.
Les poules de la ferme voisine et les lapins qui pullulent ne respectent rien.
Absences prolongées, pluvométrie, poules et lapins
(et je ne parle pas des taupes et des limaces) :
autant de paramètres qui limitent ce qu’on peut y faire.
(Est-ce que quelqu’un connaitrait un répulsif naturel contre les animaux gratteurs et rongeurs ?)