la tempête est passée, le jardin s'égoutte, le soleil réapparait en se couchant

il a fait lourd pendant le voyage Paris/Alençon, entre 27 et 31°

moins d'une heure après mon arrivée, le ciel a soudain changé d'aspect

et il s'est mis à tomber une violente averse, avec bourrasques, tonnerre, éclairs

les vaches se sont alignées à l'orée de la forêt pour se protéger un peu

Titus et moi faisons le tour du jardin, contents d'y trouver des fleurs, celles du palmier, spectaculaires

et des iris parfumés, dont de merveilleux grands roses, et les nombreux bleus du massif du confinement

un jour, j'ai accroché quelques maillons d'une vieille chaîne, trouvée je ne sais où, à l'entrée de l'atelier

elle était déjà vétuste, et le temps a encore passé, travaillant la matière

trouvé dans la terre du jardin en piochant derrière l'atelier

une découverte modeste qui fait vibrer ma fibre archéologique !

ce massif, fait de bric et de broc sur le muret devant la partie poulailler du fournil, est très beau en ce moment

tout ensauvagé qu'il est, dans son désordre dynamique, avec ses verts et ses feuillages différents

Avant/après le passage à la cisaille