Le désastreux accrochage
Hélas, quel choc : l'accrochage de mes pièces défie toute logique
je tombe de haut
qu'est-il arrivé ?
il y a un abîme entre ma proposition sur les photos envoyées et la suspension
comment une curator intéressée par "La Ligne" a-t-elle pu réduire son installation à ce méli-mélo
mal placé, suspendu par des fils noirs ou écrus et noués à la va-vite ?
quelle idée débile d'aller écarteler la petite partie du n°135 de cette façon grotesque
(et dont le coeur avait été sorti mais que j'ai remis à l'intérieur !)
voilà les pièces proposées sur la photo envoyée pour le catalogue, et les voici présentées en vitrine
quelle personne du staff a pu s'autoriser à déformer mes pièces avant de les accrocher ?
mue par quelle idée saugrenue, manque de respect, idiotie majeure, volonté de saboter ?
pour sortir ainsi le centre de l'oeil il faut le vouloir, c'est une pièce compacte, c'est un geste volontaire
je suis déçue, blessée, furieuse, amère, dégoûtée, et je ne comprends pas
j'ai demandé à faire ouvrir les vitrines pour en corriger l'accrochage mais on m'a répondu qu'on le fera plus tard
(formées de verre collé ces vitrines ne sont pas faites pour s'ouvrir !)
je précise que j'ai joint à mes pièces des tirages papier de chacune d'elles avec des conseils pour en faciliter l'accrochage
peine perdue
Museum Rijswijk
le Museum Rijswijk est dans un quartier charmant, avec des petits commerces dans des maisons anciennes
c'est une grande maison bourgeoise, joliment rafraîchie, avec des meubles et des tableaux sans grand intérêt
la façade est en travaux et des échafaudages la déparent, derrière on a bâti une aile moderne
le tout ouvre sur un très joli jardin en pente douce, où une tente abritait un buffet indonésien
après la party, j'ai repris le vélo loué à l'hôtel et que j'avais garé contre sa grille et suis repartie fort amère