Le gourmand
J'en ai joué pour lui faire prendre une pose dynamique.
J'en ai joué pour lui faire prendre une pose dynamique.
N'est pas Louis-Géraud Castor qui veut, cependant je m'en suis tirée avec une gerbe honorable.
Avec la table de Julian Mayor et cette moquette bleue, la composition du fleuriste Louis-Géraud Castor était formidable !
j'ai rapporté du bois quelques bricoles sèches histoire d'améliorer mon bouquet
autour des 3 têtes d'hortensias de la composition du grand fleuriste Louis-Géraud Castor
qui ornait si bien la cheminée du salon bleu à la villa de Gio Ponti l'Ange Volant
J'ai tellement aimé cette composition ! Fumée magique de suie bleue et cendre grise.
et je poursuis un petit Prélude mural pour répondre à Interlude crocheté en juin
Retour à l'Ange Volant, pour décrocher Angelo et ajouter le carton contenant mes 4 dernières pièces, la petite suite Air-Eau, aux œuvres en partance pour Megève.
Angelo a déjà perdu ses compagnons d'expo, le banc et le luminaire italiens.
Un coup de découpe-fil au bon endroit et j'ai libéré en douceur Angelo, sans attenter à son intégrité, et rendu les 2 crochets au mur, tels que je les ai trouvés il y a 10 jours.
En une demie journée, l'équipe des déménageurs spécialisés a enlevé et emballé la plupart des œuvres et meubles de collection.
Genius Loci est passé par là et rend maintenant la maison de Gio Ponti à son cours habituel.
Je profite des dernières minutes dans cette œuvre d'art raffinée et si personnelle de Gio Ponti.
C’est le cœur gros que je quitte la villa.
L'expo est finie.
Vivement le beau catalogue qui est en préparation !
Pourquoi Truffaut que j'aime beaucoup a-t-il eu cette idée funeste pour se débarrasser de son Antoine Doinel ? Pourquoi Dorothée !? Un patchwork truffaldien qui laisse une affreuse impression. Ces extraits de sa saga sensible qui enfoncent le clou dans mon coeur. Et faire mourir la fille de Colette !
Cet été, en installant mon fils aîné rue d'Ulm, on a croisé Jean-Pierre Léaud boulevard saint Germain (comme il se doit). J'ai eu du mal à m'en remettre. On aurait dit Artaud : la canne, le costume d'un autre âge, le visage grimaçant, il baragouinait tout seul.