Pendant ce temps, à Saint-Tropez, la galerie Armel Soyer se prépare à la joie d'un ouverture imminente.

Un extérieur parisien, ou tout comme, avec l'avantage d'être au 9e.

J'ai déniché au Merlin-Leroy de Beaubourg ce formidable treillis pour me rassurer quant à un quelconque risque de saut de l'ange par Titus (qui n'est pourtant pas un chien sauteur).

Contente d'avoir prolongé le salon sur le dehors, l'impression d'avoir poussé les murs !

Un branchage, ça va avec tout, c'est ça qui est bien ; )

Allongée, photographiée, mesurée, identifiée, houssée et envoyée, la corona Vénus !

2m20 de mailles que je ne reverrai peut-être pas.

"La Voie Lactée" et "Chose Mentale", pièces anciennes, font aussi partie du voyage à Saint-Tropez.

La Ligne 2021 au complet, avec 2 comètes et 2 grilles.

La vénus binaire et une grille.

Mersenna et une comète.

Au matin c'est une gatro express qui me réveille, après 5 heures d'un sommeil asgité.

Rincée par la tâche accomplie et peut-être en réaction à la séparation imminente avec ce qui a tant exigé de moi.

Je prends sur moi, le temps presse (il faut livrer à midi !), et saisis ciseaux et crochet pour couper ces pendouillis.

J'avais tenté le truc, mais maintenant que je vois le résultat, c'était une erreur.

Dire que je me suis embêtée pendant le crochetage avec ces trucs filasses que je liais entre eux avec un élastique pour qu'ils n'entravent pas mon travail !

Je manque de hauteur et d'attaches (et d'énergie), la couconne peine à se déployer, on dirait quelques oiseau égyptien !

Bref, c'est pas top comme réveil !

Cette grande chose est là, monstrueuse, échouée comme un calamar malade.

Demain elle prend la route pour Saint-Tropez, pour peut-être s'y trouver accrocher.

Je décompte les tubes de la chose.

Soirée charrette, il faut en finir, soirée abattage, il faut en finir.

Et je balance le gros éventail d'un côté l'autre pour travailler les tubes à finir en pointe.