Il est important de ne pas toujours rouler confortablement
Qui est l'inventeur de la réjouissante roue ovale ?
celle-ci fait partie de la collection des curiosités qu'André Breton avait réunies
dans son atelier et je j'aime aller voir en passant par le centre Pompidou
(je précise que j'ai une carte d'adhérent qui m'autorise des virées impromptues
que je vis comme un privilège)
Hors série
ce matin les Blancs Manteaux bruissaient d'une activité fébrile mais feutrée
non non, on n'y prépare pas un salon d'Agnès
oui oui, on y installe un salon de pièces uniques de créateurs
et à 15h c'est entrée libre jusqu'à dimanche 20h au coeur du Marais à Paris
Agnès Debizet
Michèle Forest
Patricia Vieljeux
et aussi Emma Challier, Eric Hibelot, Bénédicte Vallet, et beaucoup d'autres exposants
mobilier, arts de la table, bijoux, luminaires...
Nocturne tokyoïte
ce jeudi soir l'accès au Palais de Tokyo était libre jusqu'à minuit
il fallait juste accepter de se perdre dans cet étrange palais
alors j'ai vite abandonné l'idée d'y trouver les vernissages attendus
pour me laisser encore emporter par le bâtiment (limite dégueu quand même)
et par les tableaux épatants qu'il propose au débotté
je me suis même installée dans un canapé pour crocheter une demie heure
entre mirifiques espaces et là, une idée de jungle urbaine enclose
Chez Agnès D.
c'est porte (d'atelier) ouverte
c'est un appartement, c'est un atelier, c'est un endroit magique
c'est un habitat fertile investi par le bouillonnement créatif de l'artiste qui y vit
c'est une oeuvre in situ, une oeuvre in progress
(sculptures, collages, broderies, meubles, luminaires...)
c'est chez Agnès Debizet
et c'est ouvert du jeudi 31 mai (18-22h) au dimanche 3 juin (15-18h)
(j'y serai le jeudi et sans doute par intermittence les autres jours)
à l'occasion des Journées Nomades du Haut Marais
une occasion exceptionnelle de goûter l'enchantement
TAC : le contenu et son contenant
je suis allée voir la Triennale d'Art Contemporain au Palais de Tokyo
"Intense proximité"
au début de ma visite j'étais sérieusement déconcertée et
je déplorais de n'avoir rien envie de photographier, je me disais bof bah et hein ?
mais ça a changé peu à peu
certes, il faut faire face à l'obscénité dont est friand l'art contemporain
mort et viande, sexe et viande, pas que,
mais il faut avouer que ça marque d'être rudoyé comme ça
par des photos qui forcément font mouche
une sorte d'atrium de couleur donne un heureux coup d'allégresse
à interval régulier 4 pianistes plaquent des accords puissants sur 4 pianos
une série de vestiges textiles fort émouvants parlent en creux de l'humain
le soleil ajoute ses enthousiasmantes improvisations
il y a de belles choses (même si la beauté n'est plus au centre de l'art)
à une sorte d'écoeurement et le sentiment d'une facilité
à montrer misère et horreur
se mêle une magie qui augmente à mesure qu'on s'enfonce dans le ventre du bâtiment
il s'agit d'être bien chaussé car le lieu est vaste (et assez désert ce vendredi)
(mes photos ne reflètent absolument pas l'expo, ce sont mes morceaux choisis)