Eclosion extra muros
Du papier surgit une fleur de métal.
Rapportée d'une brocante, une paire d'appliques vintage en métal laqué blanc
vient fleurir les murs du séjour (5 e. pièce : un déluge providentiel ayant fait chuter les prix).
Nous avions interrogé des entrepreneurs pour ajouter une sortie électrique
au centre du pilier de soutènement encastré dans ce mur
pour ajouter une source lumineuse aux appliques du piller du centre de la pièce.
Le prix nous avait dissuadé de faire procéder à cet ajout.
Cependant le manque de lumière restait un problème.
Résolu en détournant la frustration en + déco.
Pour plus d'esprit, l'applique est décentrée
et son câblage électrique souligné par le choix d'un gros fil rouge.
Ce qui n'a pu être caché est exhibé, revendiqué comme élément fort.
Le fil rouge n'est pas ici juste une expression.
La seconde applique sera posée de l'autre côté du séjour sur papier blanc.
Contrepoint
J'ai enfin commencé à poser le second papier peint dans l'entrée.
Il va aller habiller ensuite le restant des murs du séjour,
soient ses murs "extérieurs" alors que ses murs "intérieurs" sont déjà habillés du papier "noir".
Nous l'avons choisi très différent du premier, dépouillé et clair,
pour qu'ils ne se nuisent pas, mais dans la même gamme de couleurs neutres.
[Plaque au trident X, miroir soleil X, seaux vintage X,
chaises enfants X, vide-poches X, chaise rouge X.]
Une (courageuse) arête vive marque la délimitation entre les deux pièces ouvertes
différenciées aussi par leur sol respectif, marbre gris clair et lino gris foncé.
Un écrin de papiers scandinaves qui valorise les touches de couleur souvent fortes
apportées par les éléments de la décoration.
Papier "GeoMetric" de Fiona 44 euros (Leroy Merlin) made in Denemark
Fleurs de feu
De là je blogue
Caché du séjour par le pan de mur qui délimite aussi l'espace jeux,
le coin bureau bénéficie néanmoins de ses trois baies vitrées et de la télé.
Dissimulé derrière le petit pan de mur à gauche de cette ligne rouge.
On peut l'isoler d'un mouvement en tirant un voilage qui court sur un câble.
Assis devant le PC on jouit d'un emplacement stratégique.
Dans le dos du fauteuil une porte vitrée communique avec la desserte des chambres et salles d'eau.
Leur porte principale restant celle qui donne directement dans le séjour.
L'ordre qui y règne sur cette photo est juste une escroquerie.
Je viens de terminer de le tapisser et
n'ai pas encore résorbé
les cartons remplis de paperasses poussiéreuses
extraites par strates
du plan de travail qu'elles recouvraient totalement.
J'ai
été si surprise de retrouver un espace net où pouvoir travailler
que j'ai
fait le serment de ne pas laisser mes désolants tas de trucs reprendre
le terrain.
Serment d'ivrogne.
Magie noire
C'est pas parce qu'on va fêter Noël à la campagne
qu'on ne doit pas décorer son appartement.
Juste une arche de lumière avec boules à facettes,
sujets en miroir découpé et fibres optiques.
L'occasion de bien apprécier la différence entre la lumière ultra blanche des modernes leds
et l'antique lumière jaune dont on parlera bientôt comme du souvenir d'un temps reculé.
Et en bonus on a droit dans la journée à des ballets de pastilles de lumière.
Cul par dessus tête
Pour pouvoir en profiter comme lampe à poser,
j'ai renversé cul par dessus tête une belle suspension en verre bicolore
(dénichée 5 euros en brocante et débarrassée de son système électrique)
grâce à un formidable pied chiné qui accepte d'accueillir moult types d'abat-jour.
J'adore cet orange profond que mes yeux boivent avec gourmandise.
Qui a peur du noir ?
C'est pas Samsam, et c'est pas Henriette.
Un nouveau papier suédois habille maintenant une partie du séjour
et j'ai peint en noir carbone hyper mat les deux tabourets tripodes chinés.
Pied de lampe West-Germany chiné en brocante,
abat-jour des grands-parents (dont j'ai passé le galon doré au marqueur noir) et jouets des enfants.
Papier "Orient" de BorasTapeter 45 euros (Leroy Merlin)