le sapin tombé a été débité et engrangé sous le préau

le rond planté de plantes sauvages est maintenant dégagé et n'a étonnamment pas souffert

orpins, euphorbes, fougères, rosier sauvage, ifs taillés, bruyères, tout vient de la forêt

après les coucous, il y a maintenant des sceaux de Salomon

des jacinthes sauvages

les fougères déroulent leurs crosses

rhododendron et choisya égaient le bout de l'allée dallée de leurs généreuses floraisons

le lilas, lui, ne s'est pas fatigué et a fait 2 fleurs

le palmier déploie comme chaque année sa très originale floraison

un truc vraiment très étrange, lourd, grenu, serré, organisé

le pin sylvestre que j'ai massacré cet hiver s'est remis mais n'étoffe pas ses nuages d'épines

ça ne l'empêche pas de fleurir à sa manière

des oeufs remplis de friandises ont atterri dans le jardin

pour 1 euro j'ai rapporté d'Emmaüs 2 panneaux d'un tissu appelé Marignan

une tasse, et une soucoupe qui lui va, 10 centimes pièce

à la gauche de la tourelle des anciens w-c, le massif va profiter lui aussi d'une lumière nouvelle

massif plutôt en vrac que je vais régénérer lors de mon prochain séjour

lumière qui vient frapper le totem aux crânes trouvés dans la forêt

derrière leur écran végétal, les charmants w-c désafectés, très grand style

j'ai décidé d'attaquer sévère le cube de thuyas qui entoure les anciens w-c

perché sur une échelle j'ai étêté les vieux arbres pour faire entrer la lumière et la pluie

des kilos à trainer dans la forêt

le cube reste à redessiner, ce sera pour la prochaine fois

j'ai déplumé la bête avec ma petite scie, ça sentait bigrement bon

j'ai laissé l'arête pour un forestier qui viendra la débiter

et nous engrangera les tronçons pour mettre à la cheminée l'hiver prochain

en revoyant cette vue du printemps 2016 je réalise qu'il ne se portait pas bien

le grand sapin est donc tombé à la faveur d'un coup de vent pendant notre absence

il a eu le bon goût de tomber entre les bâtiments

guère épais

mais suffisament pour boucher le passage

les dégâts sont minimes à l'angle du préau

il n'est pas déraciné mais a craqué, le bois sec à coeur semble bois à cagettes

seule la partie proche de l'écorce était vivante, il fallait juste un coup de vent pour l'abattre