Sous le fenestron de la maisonnette des enfants,
un fouillis de romarin, de thym et d’orpin clair.

Nul indien brûlant dans mon bûcher
sinon le rose qui le dispute au mauve et à l'orange.

Rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo, magenta et violet.

(Depuis la cuisine de notre appartement)

Un plat décoratif égyptien en cuivre repoussé (4 euros en dépôt-vente)
     m’a servi de cadre pour un petit miroir de sorcière (trouvé dans la maison)
qui n’en avait pas.



Autant le motif central est maladroit (un chameau malade devant une pyramide),
autant la corolle de pétales du cadre est réussie.
  Et une très belle patine transcende le cuivre
(je ne suis pas fana du cuivre rutilant).

(ici, le résultat :

http://henriettel.canalblog.com/archives/2008/09/20/10624149.html

pour compléter la consultation par catégorie)

Le petit miroir de sorcière bidouillé a pris place sur le pilier
qui sépare le coin cuisine de la partie salle à manger.



Et c’est un plaisir dont on ne se lasse pas
d’y découvrir la pièce gonflée comme une baudruche.

Et notre tête façon Dizzy Gillepsie...

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On reconnait dans le reflet :

http://henriettel.canalblog.com/archives/2008/07/21/9999948.html

http://henriettel.canalblog.com/archives/2008/05/30/9385983.html

http://henriettel.canalblog.com/archives/2008/05/31/9394213.html

A table les coprophages !



Autour de la maison, les vaches de la ferme voisine.
Elles sont ravies quand nous venons
car nous leur offrons une distraction de qualité.

Elles nous regardent nous activer dans le jardin,
elles nous observent même à l’intérieur par les fenêtres de derrière.

Comment le lapin en terre cuite
nous voit-il lui ?

Une lionne hors gabarit dont la liberté bouscule les conventions.
Son feu réjouit et effraie dans le même temps.
Vamp à l’allure tonitruante et au rire rocailleux,
elle enjambe ses films d’une féminité puissante,
avec force oeillades et pli d’amertume aux lèvres.
Ses chansons déchirantes disent la vie, le tourbillon et la Grèce.
Comédienne et chanteuse, puis ministre de la culture d’une Grèce renaissante.

On galope, on saute, on butine, on repart.

Rai de soleil
ayant traversé le séjour pour allumer les
rais d’un miroir-soleil.
(Chaty de Vallauris 1950, puces)