3e jour de trappage pour l'association de protection des bêtes qui a enfin réussi à réunir le trio dans une famille d'accueil

la mère avant-hier (qui s'est révélée très sociable), le chaton tigré marron hier, et le gris blanc ce soir (les pauvres ont dû avoir si faim et peur après que leur mère se soit faite prendre)

j'irai les visiter très bientôt, rassurée après beaucoup d'inquiétude

en passant avec mon fils rue des Ecoles, j'ai reconnu Françoise Brion devant le Shampo, cinéma d'Art et Essai

beaucoup d'allure, une beauté de 86 ans (photo trouvée sur le net)

mon fils aîné entre demain en Maths Sup à Louis-le-Grand, qui fut son lycée, où il vient d'avoir son Bac,

et où il a obtenu de passer sa prépa Maths-Physique-Sciences de L'ingénieur en internat

nous l'avons dont accompagné aujourd'hui découvrir sa chambre et l'y installer

une toute petite pièce agencée comme une cabine de bateau, plein sud, sur la cour Molière

puis il a pu nous faire visiter son cher lycée, heureux de pouvoir y passer encore 2 ans

à l'ombre du Panthéon, Louis-le-Grand est un établissement chargé d'histoire, tout en cours, couloirs et coursives

un dédale qui sent l'encaustique

il faisait très beau, mon fils était heureux, nous aussi

de part et autre de la cour d'honneur, le hall d'entrée (sous le logement du proviseur avec terrasse et stores)

et, au centre, le foyer des lycéens, puis la cour Molière à gauche, la cour Victor Hugo à droite

au rez-de-chaussée, photocopieuses, lave-linges, réfectoire, gymnase

au centre, mon fils à sa fenêtre !

et devant le réfectoire où il prendra tous ses repas en semaine

des cours plus secrètes, qui épousent le dénivelé provoqué par la montagne sainte Geneviève

Molière et Victor Hugo donc, ont fréquenté le lycée, et Jaurès, Pompidou, Giscard, Chirac,

Voltaire, Diderot, Baudelaire, Delacroix, Kessel, etc, etc

derrière, l'observatoire de la Sorbonne

cette fois, j'ai plus de succès en proposant une buvette aux corneilles

Titus attend gentiment plus loin que la corneille et ses 2 petits s'abreuvent

on fait juste un petit tour au bord du lac

tandis qu'un autre chien fait un petit tour SUR le lac

puis une agréable pause rafraîchissement avant de vite rentrer en restant à l'ombre

la chatte des rues était là quand je suis sortie par le jardin avec Titus pour aller au bois

elle est un peu tendue à cause de lui mais reste non loin de moi (chantant) quand je remplis sa gamelle d'eau

et j'aperçois un de ses petits devant l'entrée du second sous-sol de notre immeuble avant qu'il ne s'y précipite

cette nuit, une association est venue les trapper proprement pour les confier à une famille d'accueil

là, les petits attendaient sur le mur, côte à côte, leur mère que je voyais arriver du jardin de gauche

puis tous 3 sont allés déguster le délicieux repas que je leur avais déposé

et quand l'association m'a prévenue de leur action, j'ai dû vite aller leur retirer la gamelle !

je me suis sentie bien merdeuse de leur faire ça ! mais il fallait qu'ils aient envie de l'appât

à minuit, seule la mère a été piégée, les petits sont farouches, demain ils auront faim et se feront prendre

un tour en bateau nous a permis d'approcher les Fous de Bassan, plus gros des oiseaux de mer d'Europe

une colonie vient nicher chaque année sur une île rocheuse au large de Perros-Guirec, ça sent un peu fort

un guide éclairé nous a décrit son mode de vie, c'était passionnant

profitant qu'il ne fait pas trop chaud, nous sommes allés promener dans le bois le long des ruisseaux

conscients de notre chance de pouvoir profiter de ce bois magnifique à notre porte

à la piscine des chiens, quelques bons copains pour passer un bon moment et se rafraîchir

sur l'allée Royale, une animation inhabituelle sous les arbres de la contre-allée

on y tourne un film, on nous fait gentiment évacuer la zone

Romain Duris au volant, incarne Gustave Eiffel dans le film de Martin Bourboulon, avec Emma Mackey

J'ai fait une belle découverte à Beaubourg, au 5e niveau, dans une des galeries pour expo temporaires du musée d'Art Moderne :
Sonja Ferlov Mancoba (Copenhague 1911 - Paris 1984)

J'aime surtout ses sculptures quand elles s'éloignent de ses trop voyantes influences primitivistes.
Ses touches de terre écrasées au pouce sont formidables.