Des bois dans les bois

C’est la saison des mues chez les cerfs.



Je fouille fébrilement les alentours espérant découvrir l’autre bois,
celui qui déséquilibre l’animal qui cherche alors à le faire tomber à son tour.
Mais sans succès.
J’en ai trouvé deux beaux et beaucoup de vieux à moitié rongés.

Les beaux s'enlacent sur la fenêtre haute du séjour
tandis que les vilains s'accrochent à la façade du fournil.

Comments

[Henriette L.]

Jamais entendu, Ribambins ! Nous ne devons pas être là au bon moment, hélas.
Nous ratons aussi chaque année la floraison des lys et en ce moment-même s'épanouissent les crocus dont je n'aurais vu que la pointe jaillir de la mousse du gazon pendant les vacances de février.
C'est le problème avec les maisons de campagne.

Passiflore, j'imagine bien que tu es du genre à fouiller ardemment.
Ah vraiment, nous ferions une belle équipe lâchées ensemble dans une brocante ou une forêt ! Et est-ce que ça ne finirait pas par une sévère baston ? Chacune tirant par un bout la même jardinière en zinc ouvragé ou le même vieux bois de cerf ?

[passiflore]

Je pourrais aussi remuer ciel et terre (feuilles et feuilles) pour en trouver aussi! Quelle chance tu as de vivre dans des régions qui t'offrent tout cela!

[Ribambins]

nous avons eu moins de chance que toi. Juste un.
Les entends tu parfois bramer? Impressionnant...

[Henriette L.]

Tout doux Sophie, c’est juste ma petite expérience de certaines choses de la vie. J’espère continuer à apporter ma modeste nourriture à ta curiosité.

Mais bien sûr que je les ai ramassé Dejolilou ! Le cœur battant devant un si beau cadeau de la nature.
Et vois-tu, je ne vais rien en faire du tout. Non non. Je les trouve si beaux tels quels. Et je ne suis pas très fane des couteaux à fromages à manche en bois de cerf.

Très spirituel PP.
N’empêche, combien de fausses pistes pendant mes promenades (à jeun) : le sous-bois est parsemé de branches mortes qui essaient d’imiter les bois de cerfs. A moins que ce ne soient les cerfs qui essaient d’imiter les branches...
Pourtant, quand on voit sur ma photo avec quelle noblesse cette puissance émerge des feuilles, on se dit qu’il n’y a pas photo (enfin si, façon de parler).

Hélène fermente et en oublie qu’il existe pour se reproduire une autre chose dure qui pousse hors du corps...

Ah oui, Sab 400, c’est magique de tomber sur la preuve tangible d’une vie sauvage qui déroule ses rites là, à quelques mètres de la maison.

[sab]

marvelous