Au vrai chic parisien

Une carte trouvée dans la maison de campagne (carte Dia, Paris).
“Notre Dame et les bouquinistes”



Paris clichés comme chez Minelli, artificiel et enchanteur.



Carte signée Aldo Raimondi (1902-1998)
Aquarelliste italien réputé pour ses paysages et ses scènes de genre,
illustrateur et affichiste au réalisme poétique,
et portraitiste des personnalités de son époque.



Quand Caroline et ses amis visitent la capitale, c’est ce genre de Paris qu’ils semblent traverser.

Comments

[Henriette L.]

Naturellement. Que crois-tu que je fasse ici ? Je me compose un monde idéal : je sélectionne, je recadre, je retouche, je m'approprie.

[helene]

Cadrage aussi. Combien de "belles" photos par élimination du contexte gênant? L'oeil aussi, mon oeil, agressé par la laideur, s'oblige souvent à occulter ce qui blesse ou écoeure pour ne garder que l'espace d'une beauté éphémère et inspirante.
Ceci dit, je ne trouve rien de ringard à cette représentation de Paris, vu à cette distance pour moi rien n'a changé, hormis la mode féminine. Suis-je atteinte de ringardise?

[Henriette L.]

C'est vrai. Je les ai vu chez Sab 400 et je me suis faite la même réflexion. Ailleurs elles seraient super moches. Mais l'esprit d'une personne comme Sab 400 leur fait dépasser toutes leurs casseroles et on se prend à les regarder avec admiration.
Point de vue, scénographie, environnement...
Le regard.

[Ribambins]

et moi je réalise une fois encore que je ne lis pas tes réponses :-(
pour la ringardise, quand tu passeras chez Sab des 400 coups tu auras une très belle illustration sur le sujet. Ses prises de vues de poupées régionales dont personne ne veut plus sont superbes. Combien ont l'œil pour les voir comme elle les voit. Combien de poupées ont été jetées car plus à la mode... alors que si belles si on sait les regarder avec attention.

[Henriette L.]

Moi je trouve qu’il y a de quoi être amère quand on constate une perte de qualité dans la vie actuelle qui embarque le plus grand nombre vers une consommation faite pour ne satisfaire que momentanément afin de faire tourner sans fin la machine à sous qui tient tout.
Et moi je m’embarque dans une phrase sans fin pour dire des choses que ma fatigue de ce soir ne me permet pas d’exprimer clairement...