Woodstock

Un vent de liberté
a révolutionné le tout petit divan ultra classique des grands-parents
que j’avais descendu pour le coin télé de la cuisine.



J’ai ajusté pour lui un dessus-de-lit des années flower-power (Emmaüs)
en utilisant son passepoil et ses plis creux aux coins,
auquel j’ai ajouté un juponnage sur les côtés et des oreilles.

Les enfants faisaient sans cesse basculer les coussins du divan.
J’ai fait couper une plaque d’agglo pour la glisser à l’arrière sous la housse
et assurer ainsi le maintien de ce qui est devenu un vrai dossier.
 

Comments

[Henriette L.]

Ah, ça, c'est un honneur pour moi de savoir que vous aimez mon Woodstock ! Vous, une pro !
Ainsi donc vous avez habillé des chanteurs avec de la récup textile. Vous avez dû bien vous amuser !
Ça me rappelle un téléfilm sur la vie de Sofia Loren où on la voyait toute jeune fille voulant postuler à un concours de miss et cherchant quoi mettre. Or sa famille était trop pauvre pour lui acheter une robe. Alors sa grand-mère tire sur les rideaux du salon et confectionne avec une robe magnifique aux grands imprimés floraux. J'ai adoré !
D'ailleurs, l'idée inverse d'appliquer à l'ameublement les codes du vêtement m'intéresse beaucoup. Des poches à une nappe, des boutonnières à un coussin, et pourquoi pas des manches à une housse de siège.
Pour un peu, une chaise habillée d'une housse deviendrait une personne. C'est sans doute pour cela que je baptise les sièges que je personnalise.
Il y a déjà Nini, Bamako et Woodstock, et je suis en train de terminer Lili la Tigesse à la campagne et Soweto en ville.

[CZARINE]

solide les cotons de cette période.J'ai souvent récupéré des tissus pour faire des vêtements pour qq chanteurs qui sortaient un 1er disque, mais qui avaient un pt budget
souvenirs, souvenirs
CORDIALEMENT votre CZARINE

[Henriette L.]

Alors, à ce propos, je suis en train de refaire la housse d'un des canapés du salon en ville. Pas d'oreille pour celui-ci mais de grandes poches sur les côtés pour y glisser Télérama et les zapettes.
Etant plus à l'affut des tissus 50/60 j'ai hésité un peu devant cet imprimé pas évident évident. Mais la qualité du tissus et l'oeil qui se fait ont vaincu mon hésitation (le prix aussi : 2 euros).
Même Henri qui s'est écrié en le découvrant " ha! celui-là, rien à faire, je n'y arriverai pas !" a fini par l'apprécier.
Et aujourd'hui je suis très fière de lire dans ton commentaire combien je suis originale et audacieuse dans mes choix !
Jouer avec le bon goût est un jeu dangereux mais pas mortel. C'est le bon goût consensuel qui est parfois d'un ennui mortel...

[sab]

Bon bidouillage. Je crois que je ne connais que toi pour oser de tels motifs!
Dis moi, est-ce qu'on peut ranger les télécommandes dans les oreilles ?