Avé César
Après le fil coloré, l'acier dur et brûlant de César.
Je respire, j'inspire, j'embarque.
J'avais vu la rétrospective César au Jeu de paume en 97.
Un monde de dingue à la queue-leu-leu mais un grand souvenir. Touchée.
Ici on a de la place et on ne se gêne pas. Et on a de quoi se régaler.
Je suis passée rapide, je reviendrai.
Ma préférence va aux plaques, des restes de ferrailles soudés, du peu pour du grand. Tout ce que j'aime. Matériaux modestes, travail âpre, créativité immense mais tenue.
J'aime aussi les compressions, l'esthétique de l'accident de voiture, qui parle si bien de notre monde.
La puissance et le jeu. Entre histoire et modernité. Un art bien nourri, bien campé, qui gueule encore sa joie et me ravit.