La vasque
c'est la jolie saison des feuilles nouvelles, les buis rafraîchissent leur feuillage, sauf 1
je m'aperçois que celui de la vasque est en train de crever, il est urgent d'agir
la vasque se démoule comme un moule à gâteau : plus une once de terre là-dedans
le buis et les euchères vont aller garnir le nouveau coin de jardin vers le portail de la forêt
j'ai entre temps emporté les dalles entreposées là devant le poulailler pour y faire une terrasse
je me creuse la tête pour savoir quoi mettre qui supportera la sécheresse et l'exiguité
j'installe la grosse joubarde qui était devant le poulailler, là où je retravaille le dessous de l'auvent
elle reprend de la vigueur, je l'accompagne de quelques plantes grasses, et d'outils pour créer un relief
le soucis, c'est que l'hiver elle ressemble à rien, et qu'alors ça va être plutôt moche
Farce au poil
comme on est le 1er avril, j'ai tenté de faire croire à mes fils que je m'étais rasée la tête
avec le vieux presse-ail en guise de rasoir...
m'ont pas crue une seconde
mais je me suis vraiment coupée les cheveux en 4 coups de ciseaux de cuisine
j'ai mis mes cheveux dans une cagette que j'ai fixée sur le sureau en libre-service pour les oiseaux
et en mai, je trouverai 2 fonds de nid tombés, avec mes cheveux ! que c'est chouette !
Le hérisson
le dernier pipi du soir pour Titus avant de monter au dodo
je suis intriguée par son comportement et le rejoins au pied du cyprès devant l'atelier
il y a là un spendide gros hérisson !
une bête qui l'intrigue beaucoup, il cherche à voir sa tête, donne de petits coups de patte prudents
dorénavant, Titus filera tous les soirs direct à cet endroit pour retrouver le hérisson
reniflant longuement le passage qu'il doit emprunter régulièrement
Titus en mars
Fleurs de mars me régalent
Le gros lapin
j'ai vu souvent ce gros lapin traverser le pré, il est beige avec la pointe des oreilles noires
il est énorme, et très beau
Titus aussi l'a vu alors que nous traversions le petit bois derrière cette clôture
il l'a poursuivi avec une joie folle à travers le petit bois et à disparu à ses trousses
je l'ai appellé longtemps, jusqu'au désespoir, puis je me suis résolue à rentrer à la maison dans l'idée de l'y trouver
en effet il était dans le jardin, en stress de ne pas m'y voir : on a était très heureux de se serrer dans les bras
le coquin avait traversé le grand pré pour rentrer sans m'attendre !
un jour que je sortais dans le jardin, le gros lapin était devant le fournill, on s'est regardé un bon moment
il a décidé de partir vers le pré où il s'est arrêté pour me regarder encore, plutôt gonflé
à la fin de mon séjour, je trouvais tous les matins mon massif à fougères fouillé
le lapin venait y gratter mes mousses et saloper mon travail...
Le fournil en chantier
c'est plus possible cette masse végétale informe qui dévore la vue sur le fournil
la cisaille, et zou ! je condamne le choisya et le romarin géant pour retrouver les 2 pins nains
et maintenant, j'attaque le parterre d'iris
envahis par un millepertuis irréductible, et s'étouffants eux-mêmes, les iris ont besoin de renouveau
beaucoup de nettoyage, de racines à tirer
des ronces et une énorme souche de rosier sauvage quasi devant la porte me donnent du fil à retordre
du coup je décide de déplacer la pierre qui faisait marche pour en faire le côté du parterre
un travail de titan pour lequel j'ai sué sang et eau
j'ai haussé la bordure en pierre d'une rangée supplémentaire, et nettoyé devant la porte