C'est Danh Vo qui occupe en ce moment l’hélicoïdale ruban du Guggenheim.

Je ne connaissais pas, et j'avoue être passée devant au pas de charge, pressée par des enfants que ça saoulait, et peu disponible pour vraiment entrer dans le travail.

Du coup ça m'a paru assez abscons !

Mais j'ai bien senti que Danh Vo nous racontait une histoire.

Le bâtiment est un admirable présentoir qui dévide l'expo en échappant au salle à salle.

En jetant un œil sur internet, je lis qu'il faut visiter le Guggenheim en commençant par le haut et en descendant doucement.
Nous avons donc fait le contraire !
Alors, l'histoire déployée par Danh Vo, nous l'avons abordée par la fin...

Je lis sur Internet que l'artiste entremêle son histoire personnelle (fils de réfugiés vietnamiens) et la grande histoire (guerre entre les États-Unis et le Vietnam).

"Danh Vo fait entrer les chaos du monde au Guggenheim", c'est là :
http://www.numero.com/fr/art/danh-vo-new-york-majestic-jfk-slip-of-the-tongue-take-my-breath-away-solomon-guggenheim

Samedi, j'ai enfin vu le fameux Solomon R. Guggenheim Museum de Frank Lloyd Wright, le long de Central Park.

Je dois avouer une vraie déception en arrivant devant un bâtiment plus petit que celui imaginé, enchâssé dans les constructions du quartier, et ras un trottoir parasité par des baraques à hot-dog à et autres vendeurs de bonnets made in China.

Pas de piazza, mais les parasols des marchands qui occupent un trottoir déjà restreint et des voitures garées autour.

Mais l'intérieur éblouit en déployant doucement sa volute immaculée jusqu'à la verrière.

Quelle belle et vertigineuse idée ! Quel bâtiment étonnant !

La visite se fait en suivant la pente du colimaçon, donc légèrement déséquilibrée par une étrange sensation de déséquilibre.

Une salle met en valeur des Brancusi, et moi j'aime beaucoup Brancusi, alors j'étais contente comme tout.

Une autre salle présente, d'une manière classique je dirais, une jolie collection de peinture moderne européenne.

Pablo Picasso

Georges Braque

Francis Picabia

Paul Gauguin

Et une magnifique suite de 3 Kandinsky éblouissants !

Samedi, c'est en prenant le métro à Grand Central (la plus grande gare du monde, dont nous n'avons vu que la très chic partie immergée) que nous sommes allés à Central Park.

Samedi on est allé à pieds apercevoir le siège new-yorkais des Nations Unies sur l'East River.

Le célèbre Chrysler building.

Partout, des arbres fleuris

Les larges avenues avec leurs taxis jaunes qui y glissent doucement.

Les chiens de Manhattan sont gâtés.
Quand ils sont trop vieux pour parcourir de grandes distances, on les pousse dans divers engins.

Des briques, du verre miroir, des fleurs et des échafaudages : Manhattan !

Greffe de style Tudor.

L'ONU, immense bloc de verre qui bouche cette perspective depuis 1951.

L'East River, Long Island.

Apparition de l'Oculus (immense oiseau blanc abritant galerie commercial et accès au métro) et du One World Trade Center, 541 mètres, la plus haute tour de New York.

Il faisait si beau vendredi quand on est allé à Ground Zero sans savoir ce qui nous y attendait.

Beau comme ce 11 septembre 2001.

Le site est magnifique, l'émotion prend à la gorge, l'émotion esthétique aussi.

Le site n'est pas terminé, tout le quartier a été durement impacté, on s'active dans les chantiers alentour.

Autour des bassins, les noms des 2 977 victimes.
Une association est chargée de fleurir les noms de ceux dont c'est l'anniversaire.
Un très beau mémorial, poignant.

L'Oculus de l'architecte l’espagnol Santiago Calatrava est un immense oiseau immaculé posé à côté des 2 bassins qui marquent aujourd’hui l’emplacement des 2 tours du World Trade Center.

Cathédrale de marbre blanc, carcasse de baleine, oiseau de la paix...

Nous n'avions pas le temps de visiter le musée, j'ai juste aperçu à l'intérieur un reste des tours (avec, curieusement, mes initiales AS)

pas question d'accompagner mes fils dans leur tour en hélicoptère sur New York vendredi
trop peureuse, je n'aurais pas apprécié

solarium privatif pour 3 pigeons

mes fils avant leur envol et un new yorkais

j'ai préféré les attendre au Battery Park, face à Ellis Island

où j'ai pu jouir du spectaculaire manège d'hélicos militaires entrant dans Manhattan entre les buildings

puis allant tourner autour de la statue de la Liberté

quand le vent trop froid m'a chassée

,je suis allée faire un tour au National Museun of the American Indian, juste à côté et gratuit

Les célèbres promeneurs de chiens arrivant dans Central Park avec leurs grappes de toutous new-yorkais.

Les vraies vedettes, ce sont les écureuils gris, tellement gracieux, malins, joueurs, grassouillets.

La saison est aux fleurs, c'est ravissant.

Le Reservoir est le plus grand plan d'eau du parc.
Il est entouré de grilles le long desquelles courent les new-yorkais.

Vraiment grand, avec une fameuse skyline.

miroir magique, art cinétique : top !

et parfois la dentelle noire d'un escalier de secours qui descend en accordéon sur une façade

le mythique carrefour qui grille gaiement, jour et nuit, l'électricité qui anime ses écrans géants

les attaches des écrans sont colossales

une fête un peu triste en fait, mais qui fait partie du folklore

on est passé par là plusieurs fois, c'était tout à côté de notre hôtel

à Broadway, on a mis le paquet pour présenter le spectacle tiré du dernier Harry Potter

trop mignon écureuil qui a profité d'une cahuète qui trainait dans ma poche (destinée aux corneilles du bois de Vincennes) et a passé la douane en compagnie de quelques consœurs (qui feront aussi des heureux)