Rouleaux de printemps
On a demandé à la ferme les deux buses abandonnées dans leur dépôt
et qu’Henri m’a roulées dans un coin déshérité du jardin où tout reste à faire.
Levées telles des colonnes et solidement fichées dans la terre,
elles seront remplies et plantées (Lierre en cascade et ifs de la forêt à tailler).
Je m’attaque à ce recoin ingrat en commençant par le structurer pour le rendre attrayant,
avec une allée dallée, un grand massif avec rochers,
des arceaux en fer à béton recouverts de chèvrefeuille, un muret en arrondi sous un arbre
où rien ne pousse (celui à la cabane perchée) et sur lequel on pourra s’assoir.
Et, pour commencer, ces "piliers" qui marquent de manière un peu théâtrale
le débouché sur le “chemin de ronde” qu’on doit conserver pour permettre la taille des haies.