Vanité blanche

Opportunément posées sous le grand miroir mural de la salle de bain,
une gomme qui crâne (Centre Pompidou)
et une petite tête féminine qui sourit (donnée par un brocanteur)
se font la nique dans un petit vide-poche
en céramique vintage de forme organique (ebay).

(Lierre sauvage dans rare cruche Accolay chinée)

Comments

[Henriette L.]

Why not ? Si je trouve le temps, l'énergie, etc. C'est en tout cas très gentil de ta part. Merci Hélène.

[helene]

Si le coeur t'en dit, une visite serait un plaisir.
Fais-moi un signe!

[Henriette L.]

Voilà un motif de fierté pour moi Hélène.
Moi-même il y a peu, je les déconsidérais, quoique, assez nostalgique depuis la naissance et très sentimentale, je porte certaines en mon cœur depuis toujours.
Une accolay gravée chez ma grand-mère, une plaque de Capron et une grande coupe tripode chez mes parents, des vases zoomorphes chez mon parrain...
Ta maison familiale me donne des envies de visite !
Être entouré de belles choses, c'est un des plaisirs de la vie. Passer son enfance au milieu de belles choses, c'est un privilège et un vrai enrichissement.

[helene]

C'est amusant de constater comme la pratique de ton blog m'a ouvert les yeux sur ces céramiques des années 50 et 60, et je me prends à apprécier celles de la maison familiale (maison meublée et habitée par un ébéniste décorateur de ces années-là, quand même!).

[Henriette L.]

J'ai vu pas mal d'"accolay" en m'intéressant à la céramique, allant de la beauté la plus remarquable à la merde absolue. Les productions de cette poterie ont été très diverses selon les potiers embauchés et les époques.
On peut les classer en familles : les mouchetées, les ethniques, les brutes etc.
Celle-ci reste selon mon expérience unique en son genre et magnifique. Dès que j'en trouverais le temps j'accolerai (!) à ce billet un supplément pour la montrer mieux.
C'est sympa d'avoir ton témoignage, je vois bien le genre de vente au bord de la route.