J'ai terminé mon Combododo commencé il y a une semaine.
Le jean élastis rapporté du marché Saint-Pierre a été délicieux à coudre, j'ai tout fait à la main, à tirer des fils pour avoir les droites ou marquer le pli pour former les bandoulières : un plaisir !
L'élasticité de la toile permet d'en sortir et d'y rentrer les contenus confortablement.
J'ai bâclé les fermetures en revanche. Il faut rentrer le tissu en trop dans les plis des matelas comme on peut.
Il fallait quelque chose de simple à l'usage, et de pratique à transporter.
La combinaison des éléments forme une chauffeuse sympa ras du sol.
Il vaut mieux l'adosser à un mur pour que les éléments du dossier ne se barrent pas malgré mon système de bandoulières.
3 éléments contiennent matelas et sac de couchage.
Et il y a un tout petit oreiller en cas de transport léger.
Le grand matelas sera pour accueillir un invité chez mon fils.
Le petit, c'est pour que mon fils aille coucher ailleurs sans s'encombrer sur son vélo.
Accompagné ou non du sac de couchage, car des draps sont glissés dans le petit matelas.
Les bandoulières qui les maintiennent ensemble pour former la chauffeuse, permettent leur transport.
Le grand matelas bleu en 3 parties a été fait par mon père quand je suis arrivée à Paris dans les années 80.
Sa mousse est restée souple, impeccable.
Le petit matelas vert, je viens de le faire avec 5 dessus de chaises que j'ai cousus en accordéon.
Il est minimal en confort parce que très étroit, mais c'est mieux que par terre comme ça peut arriver quand on est étudiant (et bourré).
Dans leur nouvelle résidence pour étudiants, mon fils et ses amis ont pu réserver un étage où ils vont se trouver ensemble.
Le séjour ne va durer que la moitié de cette deuxième année à Ulm, l'autre étant destinée à un stage de recherche à l'étranger.
Je suis certaine que mes matelas vont naviguer d'une thurne à l'autre et m'en réjouis.
Dans la langue du normalien, les thurnes sont les chambres mises à disposition des élèves de l'École Normale Supérieure.