Bacon à Beaubourg
Une expo dont je redoutais un peu la visite, avec la crainte du malaise devant la violence et l'obscène.
Or je ne regrette pas ma visite, l’œuvre est remarquable, je le savais, et étrangement belle.
Surprise par la scénographie et les grands cadres dorés, la rythmique rigoureuse.
Embarquée par l'univers paradoxal, les couleurs gaies et les histoires sombres.
Une maquette de l'atelier de Francis Bacon. Incroyable reconstitution de son chaos.
Le vide et le plein
J'entrepose mes structures en grillage dans le local technique de l'ancien chauffage de notre immeuble.
Or, suite à un problème de fuites, il va être quelques temps en chantier.
Et me voilà avec un encombrant tas de trucs à gérer, hérissés de picots agressifs.
L'avantage : laissent passer la lumière.
Entre stylites, on se comprend
Après mon passage à l'espace Art & Liberté, je suis allée trainer autour de Beaubourg,
découragée d'y entrer par l'étendue de la queue.
Sur sa colonne, "Le Grand Assistant" de Max Ernst m'adresse un salut,
comme à chacun de mes passages rue Rambuteau.
Je lui trouve immédiatement comme un air de famille avec ma "Nature Morte".
Redresser la situation
Je suis passée à l'espace Art & Liberté (métro ligne 8 arrêt Liberté) pour redresser
ma combinaison de pièces qui a la fâcheuse idée de doucement s’affaisser.
J'avoue y avoir glissé une structure, histoire d'assurer le temps de l'exposition (jusqu'au 12 février),
et je lui ai ajouté 2 morceaux dans la foulée.