28 août 2020
271
271e photo des cheminées de l'incinérateur d'ordures ménagères d'Ivry-sur-Seine prise depuis mon balcon
(une seule fumant)
27 août 2020
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j'ai jeté le nid tout croûteux de fientes de la famille de pigeons ramier, ils ne reviendront pas
et j'ai organisé le balcon en jardin suspendu symétrique autour des 2 treillis de bois récupérés sur le trottoir
et bien amarrés à la rambarde, gratté la terre, ajouté du terreau çà et là, nettoyé, arrosé
24 août 2020
Nappe
en allant chercher de la peinture pour les meubles de la cuisine au BHV bricolage
je suis tombée sur cette vraie toile cirée rétro irrésistiblement raccord avec les chaises et le canapé du salon
qui servira les fois où on mange au salon
23 août 2020
Famille Ramier
par la fenêtre de la cuisine, c’est-à-dire de l'autre côté de l'immeuble, j'ai vu une famille de ramiers réunie sur un toit en contrebas
Umberto perché sur une grosse cheminée grise, Monica sur une autre en terre cuite, Bibop sur la gouttière entre eux, et Loula sur le faîte du toit non loin de sa mère
(si si, je les ai bien reconnus... euh, j'espère quoi 😏)
sur le toit d'à côté, le même genre de famille occupe la crête
(euh, est-ce que ça ne serait pas plutôt eux ? 😏)
23 août 2020
Un après-midi avec Raúl Ruiz
Tout en crochetant, j'ai écouté avec délice un replay de France Culture :
"Le bon plaisir de Raúl Ruiz" produit en 1992 par Pascale Lismonde.
C'est une délicieuse conversation, peu importe qu'on connaisse ou non ses films, l'homme est charmant, et s'apprécie pour son esprit.
A la fois cultivé et farceur, Raúl Ruiz a l'érudition joyeuse.
Son interlocutrice est riante et intelligente, et leur rencontre fait jaillir maintes pépites réjouissantes.
Comme cette intelligence-là est bonne à entendre, éclairante et plaisante !
Le Bon Plaisir de Raoul Ruiz
En 1992, la documentariste Pascale Lismonde est allée à la rencontre de Raoul Ruiz et de son entourage : exploration d'un univers baroque peuplé de fantômes, de miroirs et de monstres rhétoriques. En écho aux documentaires diffusés dans Sur Les Docks Qui est Raoul Ruiz ?
https://www.franceculture.fr
En 1992, la documentariste Pascale Lismonde est allée à la rencontre de Raoul Ruiz et de son entourage : exploration d'un univers baroque peuplé de fantômes, de miroirs et de monstres rhétoriques. En écho aux documentaires diffusés dans Sur Les Docks Qui est Raoul Ruiz ?
https://www.franceculture.fr
(sans savoir qui elle était, j'ai eu l'occasion de croiser Pascale Lismonde à l'Isle-sur-la-Sorgue lors de l'exposition à la Villa Datris à laquelle je participais en 2018)
23 août 2020
Envolés
Le nid est vide, personne sur le balcon.
Bibop et Loula ont pris leur envol, ensemble.
Sont-ils dans les platanes qui bordent notre large rue ?
Reviendront-ils alors que ces arbres sont 6 étages en dessous ?
En face, 2 pigeons adultes sont en faction.
C'est Monica et Umberto.
L'un d'eux est venu tout à l'heure sur le nid constater la disparition des petits.
Ce qui ne me rassure pas quant au nourrissage du matin, car ça veut dire que les parents ne les ont pas encore retrouvés, quelque part dans le vaste monde.
Bonne chance et longue vie à ces petits qui nous ont fait la jolie surprise de commencer leur existence chez nous.
22 août 2020
A 2 doigts d'y aller
Rien à signaler de la journée, et puis ce soir : plus personne dans le nid !
On les a d'abord crus envolés, avant de les retrouver cherchant leur équilibre parmi les branches que j'accumule dans des poteries au bout du balcon.
On les a pensé stabilisés en les voyant finalement installés sereinement.
Que nenni : lorsque je reviens aux nouvelles, plus personne ni dans la jardinière, ni dans les branchages.
Je les ai retrouvés côté à côte sur la rambarde du balcon, tantôt se lissant quelques plumes, tantôt tendant le cou vers la rue.
21 août 2020
L'envol ?
Bibop et Loula ont 22 jours.
Un parent vient le matin les nourrir et je ne le vois plus.
Les pigeonneaux restent tous les 2 serrés l'un contre l'autre dans le nid, à se lisser les plumes qui leur poussent tous les jours un peu plus.
Or ce soir un événement : on ne voit plus qu'un seul pigeonneau dans le nid !
On découvre l'autre au sol, oui, il a sauté du nid !
On se demande comment il va remonter dans la jardinière, car c'est une chose d'en sauter et une autre de voler.
Peu après, plus personne par terre, et toujours un seul pigeonneau dans le nid : l'autre est perché sur une tige de bambou qui retient les branches du laurier rose !
Il y est depuis plus d'une heure à présent.
Il regarde passer les voitures, et les pigeons en contre-bas.
De temps en temps il tourne le cou et regarde son frère dans le nid.
Que se passe-t-il dans sa petite tête ?
Va-t-il se lancer ?
Reviendra-t-il ?
L'autre, bien incrusté dans le nid, n'a pas l'air prêt pour l'aventure.
Hier encore, du duvet jaune par ci par là, ce sont 2 petits au nid.
Après le nourrissage de ce matin, le parent a roucoulé un coup, et les petits, repus, ont fait câlin.
Tout à l'heure, Bibop au sol !
Comment va-t-il se sortir de cette situation ?
Surprise : le voilà perché pour la 1ère fois, qui profite enfin de la vue et évalue le monde depuis le balcon maternel.
Très intéressé par tout ce qu'il se passe en bas.
Depuis l'ordinateur, j’aperçois sa silhouette à travers les stores.
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