Retour au lac
après une longue absence, on emprunte pour la première fois la passerelle flottante
on le fera pendant tout le temps du chantier du pont habituel
des plaques évitent de rebondir sur les flotteurs
un tour d'île classique
Titus a eu du mal à comprendre pourquoi on ne rentrait pas par son pont, il a fallu que je tire
on longe ensuite le lac et on passe devant l'entrée du chantier
c'est le début des belles couleurs automnales
on retrouve notre héron
les cormorans, les foulques
Réaménagement de saison avant les froids d'hiver
j'ai presque vidé le côté ouest le long des chambres
pour regranir le côté est, la partie du balcon qui longe le séjour
j'ai tenté un pare-vent, car le vent est souvent violent au 9e et les plantes en souffrent
une jardinière avec son treillis devant chaque baie du séjour, le laurier palissé
des pots encore plus abrités du vent sous la table
voilà ce qu'on voit maintenant côté salle à manger
effet serre, avant que le froid ne m'oblige à rentrer les plantes
et voilà côté salon
avec novembre, on perd du temps de soleil, mais il entre plus loin dans la pièce
Les inachevées
On retourne en ville
je laisse de l'eau et des graines dans le salon, au cas où... même si je sais que c'est...
il pleut, il fait beau, il pleut, il fait beau
Titus est depuis belle lurette installé dans la voiture, tout frémissant
on ferme la maison
les belles chrysanthèmes ont souffert des bourrasques et sont lourdes d'eau
des chevreuils traversent le pré, mais je les photographie avec mon téléphone
qui en fait un genre de peinture parce qu'ils sont loin et qu'il les interprète à sa sauce
Rond ardent sur motif braise sur fond cendre
en rangeant le grenier, j'ai retrouvé mon ensemble de François Caleca, céramiste du Vallauris des années 60
ce graphisme noir sur gris avec rond rouge est sa signature, il en a usé et abusé, en céramiste sans prétention
c'est par sentimentalisme que j'y suis attachée, un sucrier sur pied de cette production ayant servi
toute mon enfance aux thés de ma mère, il est parti par le pied, morceau par morceau, un éclat puis un autre,
jusqu'à disparition complète de l'objet