Anciens lycéens de Louis-le-Grand, compagnons de route d'un Patrice Chéreau au début de son aventure.

Autour de Jean-Pierre Vincent (écharpe), chacun évoque sa rencontre avec Chéreau, et l'aventure théâtrale de leur jeune troupe. C'était très beau.

Mettez des comédiens sur une scène, et c'est une discussion alerte et harmonieuse. Un plaisir.
Ajoutez dans la salle une Dominique Blanc très en forme, rieuse, et l'ambiance gagne encore en joie et en force.

en fin d'après-midi, j'ai passé la Seine pour me rendre à la soirée Chéreau au lycée de mon fils

je suis passée devant la toujours émouvante Notre Dame avant de monter la colline sainte Geneviève

« Patrice Chéreau à l’œuvre. Années de jeunesse (1959-1968) »
Exposition du 8 novembre au 11 décembre 2016
Hall du lycée Louis le Grand
Ouverture au public les samedis et dimanches de 14 heures à 17 heures

En septembre 1959, après avoir étudié au Collège Montaigne, Patrice Chéreau entre en classe de
seconde au lycée Louis-le-Grand. Il y parfait sa culture littéraire et y obtient son baccalauréat de philosophie.
Si sa scolarité reste discrète, il n’en va pas de même de son rôle au sein de l'atelier théâtral de l’établissement.
Ce lieu possède une longue histoire singulière, réactivée en 1946 par Jean Lescale, agrégé de lettres, qui lui
donne le nom de Groupe Théâtral Louis-le-Grand. Dans ce cadre appliqué mais modeste, destiné aux
amateurs mais qui attire de nombreux lycéens, Patrice Chéreau observe, dessine, prend des notes et se fait
tour à tour décorateur, éclairagiste, maquilleur, maître de cascades, figurant ou acteur. Peu à peu, avec l'aide
de son camarade Jean-Pierre Vincent mais sans avoir reçu de véritable formation professionnelle, il s'aventure
hors des sentiers battus pour construire un itinéraire personnel qui le conduira d'une simple activité de loisirs
à la direction d'un théâtre.
L'exposition « Patrice Chéreau à l'œuvre. Années de jeunesse 1959-1968 » se propose de retracer en
images ce parcours hors-norme qui va de l'arrivée dans le groupe théâtral du lycée Louis-le-Grand, jusqu'au
départ du Théâtre de Sartrouville, en passant par l’aventure de deux festivals universitaires, d’une
« résidence » au Théâtre de Gennevilliers et de tant d'autres événements. Elle permettra de présenter de
nombreux documents et objets inédits.

traversant la cour Victor Hugo pour me rendre à l'amphithéâtre Patrice Chéreau

j'ai aperçu mon fils dans les arcades du 2ème étage, et le Panthéon illuminé derrière le lycée

c'est dans le parloir que nous attendait un buffet gourmand et généreux

exposition, table ronde, cocktail : une soirée très réussie

depuis la butte Montmartre hier

depuis le balcon ce soir

je suis rentrée du cimetière saint Vincent par la rue Damrémont qui passe au-dessus du cimetière de Montmartre

c'est-à-dire qu'il y a des tombes sous la rue

et on survole depuis le monde des vivants, celui des morts

voilà une tombe spectaculaire avec son gisant

et puis il y a les fleurs de céramique, leur merveilleuses couleurs, brillant pétant ou violacé passé

inattendu dans un cimetière !

la couronne pneu, grenue, austère

la passiflore, fleur de circonstances

tombe d'Utrillo

le temps au travail

comme à la maison : le pavillon et son jardinet

les belles friches

passant par hasard devant le portail du cimetière Saint Vincent à Montmartre

je suis allée y faire un tour, il est charmant, c'était très calme

un vrai jardin avec des olives aux oliviers et des grenades aux grenadiers

(et je signale qu'il y a là des toilettes libres et propres, ce qui est bon à savoir)

on les voit bien les cheminées depuis la chambre de la clinique de Bercy

où mon fils se remettait tout à l'heure de l'ablation de ses dents de sagesse

j'en ai croisée une lundi dans le bois de Vincennes et j'en revois une aujourd'hui aux Halles

elles prennent des photos des rues et routes partout dans le monde