Au bois, à mes risques et périls
quand j'ai vu que Titus avait envie d'aller dans le vieux bois, je l'ai suvi, il y a si longtemps
la tempête a fait tomber un arbre à l'entrée du bois
et un hachis de petites branches et de feuilles parsème les allées
nous voilà au rond-point de l'allée royale
au loin, le château, menacé par un nuage terrible
la pinède aux tables de pique-nique est déserte
il faut dire que le temps est instable
arrivés au troncs aux champignons, il commence à pleuvoir, et je n'ai rien emporté pour me protéger !
on poursuit tant bien que mal jusqu'au lac, et là, l'averse redouble, nous restons à l'abri sous les arbres
on se décide à poursuivre jusqu'en ville, où, trempés comme des soupes, on téléphone à la maison pour qu'on vienne nous apporter un parapluie, protégés par un buisson taillé qui déborde d'un jardin
quand le parapluie arrive, l'averse cesse