Cette semaine, j'ai rangé mes trouvailles les moins ragoûtantes !
A la campagne, j'ai l'habitude de rapporter de mes promenades en forêt des os trouvés ça et là.
La forêt, c'est la vie et la mort entremêlés, un cycle où la mort nourrit la vie, un organe digestif que je traverse en tous sens.
J'y vois des animaux qui vivent leur vie sauvage (chevreuils, renards, biches et cerfs, sanglier, lièvres, écureuils, mulots), et des restes éparses.
J'ai mis dans une de mes vieilles cages suspendues sous l'appentis, le tout venant de petits os cassés et de mâchoires.
Les 4 os de chevreuils alignés à la barrière tintent quand il y a du vent comme un xylophone sauvage.
Le fil de fer passant dans leurs perforations naturelles.
Les gros os de cervidés, je les ai réunis dans une parure funèbre que j'ai accrochée à un pilier.