Le taureau par les cornes
Pichet zoomorphe de Georges Jouve.
Somptueux cadeau de mon parrain chez qui je l’ai vu toute mon enfance
et à qui je dois ma passion pour la céramique des années 50 et 60.
Deux autres vases-taureau de Jouve que j’avais photographiés
l’un aux Tuileries, au Pavillon des Arts et du Design en 2008
et l’autre à Sèvres lors de l’exposition sur la céramique française des années 50 en 2006.
Georges Jouve (1910-1964)
Il fait l’Ecole Boule et devient décorateur de théâtre,
il est fait prisonnier en 43, s’évade et se réfugie dans la Drôme
où, désœuvré, il commence à travailler la terre.
En 45 il s’installe à Paris rue la Tombe-Issoire.
Présent sur toutes les expositions importantes
il est vite reconnu comme un très grand céramiste
et devient même le chouchou des magazines de décoration.
En 54 il s’installe à Aix-en-Provence où il meurt en 64.
Dès 50 il a compris les défis lancés par Picasso
et tenté d’y apporter des solutions de potier.
[D’après “La céramique française des années 50” de Pierre Staudenmeyer]
Il signe le plus souvent d’un monogramme en nœud de trèfle,
l’alpha de son surnom d’étudiant : Apollon.