Haute couture

Pèlerine en velours chocolat à galon orange
et imprimés à motifs de flocons blancs
sur fond de soie anthracite.

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Ungaro 1974

Pour rebondir sur le commentaire éclairant de Czarine.

http://czarine.canalblog.com

Trouvé dans un “Elle” de 1974 :

Chez Ungaro, le soleil a rendez-vous avec l’hiver. Il éclate sur les toiles de laine ou les soies en taches orange, rouges, fauves. Des harmonies qui, même par temps gris, rendent les femmes gaies et chaleureuses.
Avec des costumes savamment étirés et composés où manteau (tube), veste (cardigan), blouse (tunique) et jupe (plissée) sont chacun comme les éléments d’un puzzle. Un jeu patient et rigoureux dont Ungaro est vraiment aujourd’hui le grand champion.

Il y a toujours des trenchs et des pardessus chez Ungaro cette saison, taillés dans des cachemirs princiers ou de doux mohairs, mais il y a aussi - ce sont les plus nouveaux - des manteaux minces à grands cols de renard ceinturés comme des robes. Certains sont taillés dans un tissu-maille où les rayures se détachent en relief très vigoureusement.
Dessous, c’est un cocktail grisant de lignes et de couleurs. La veste et la jupe à plis montée sur un empiècement plat, en pongé, sont en étamine de laine. La tunique est en soie. Toutes les jupes ont des empiècements en soie pour que les hanches restent plates.

Les vêtements d’Ungaro doivent être regardés comme des tableaux : d’abord de loin pour apprécier l’harmonie générale, puis de près, parce que chacun des éléments qui les composent mérite d’être examiné en détail.
Ici deux “superpositions” qui joignent le subtil à l’agréable. Agrément : des tissus-mailles épas et moelleux des vestes longues, les jupes plissées, légères, faites pour le mouvement. Subtilité : les camaïeux de couleurs et le géométrie douce des dessins.

Tous ces tissus, créés par Sonia Knapp, sont de Lan Bé. (Photos de Peter Knapp)

(On appréciera au passage la qualité de l’article
auquel je n’ai pas trouvé de signature.)

Comments

[Henriette L.]

Bien sûr que c'est un vrai Sab, et tout vivant celui-là. Il voulait faire admirer sa parure et prenait la pose sur le mur de l'atelier entre les pois de senteur.

Chère Czarine, je suis heureuse de votre post.
Je vais parfois me promener chez vous et je m'y perds souvent : votre blog est particulier, il y a du monde qui s'y exprime.
J'y apprécie cette atmosphère si particulière qui sent bon le savoir vivre et la culture douce : un kaléidoscope très original. Et vous savez que j'aime les gens singuliers qui cultivent leur jardin.
Moi aussi j'aime l'hétéroclite pas toc, le goût de l'histoire et les choses de caractère.
Velours marron souligné d'orange, très 70 en effet. Les couturiers regardent certainement attentivement les papillons (et les poissons).
Pour vous répondre, je vais bientôt m'absenter sans ordinateur (et ça va être un vrai manque) pour aller de campagne en bord de mer et de bord de mer en campagne.
Mais je repasse entre chaque étape par ici, une semaine en juillet et une semaine en août.

[CZARINE]

je retrouve une partie de mon passée, très 75/80 cette cape qui a un côté UNGARO
Comment allez-vous? en cette période estivale allez-vous, vous évader ? mais dans un si joli espace, les tropiques me semblent inutiles ? réflexion perso !! (lol)
J'aime le charme hétéroclite de votre lieu de Vie
Je vous souhaite un joli mois de JUILLET
CORDIALEMENT votre CZARINE

[sab]

C'est un vrai? Il y a 2 jours j'ai couru après un papillon dans mon jardin appareil photo à la main...arg, ce qu'il m'a agacé! J'avais envie de l'épingler sur une fleur pour l'avoir enfin en photo.