14 juin 2008
Sureau mon beau sureau
Ce mal aimé que je sauve chaque année de la tronçonneuse d’Henri
se développe vite dans le dos de l’atelier.
Je le taille sans complexe et il suit sans plus de complexe son idée.
Notre relation est très décontractée.
J’en aime le feuillage, et les fleurs, jusqu’aux baies dont raffolent les oiseaux.
Une année j’en ai frit les fleurs dans de la pâte à beignet.
Un goût de délicate sauvagerie pour un dessert peu ordinaire.
Commentaires
H
T
H
V
H