La nuit des pendus
Mes enfants retrouvent toujours avec plaisir et effroi mes masques d'Halloween.
Cette année ils se sont pendus au manteau de la cheminée de la cuisine,
jusqu'à ce que mort s'en suive.
Mes enfants retrouvent toujours avec plaisir et effroi mes masques d'Halloween.
Cette année ils se sont pendus au manteau de la cheminée de la cuisine,
jusqu'à ce que mort s'en suive.
Une étrange fée verte a glissé sa lumière dans le petit saladier (Emmaüs),
le cendrier et la coupelle (brocantes) qui illuminent régulièrement notre table.
Ce verre doit son étonnante couleur fluo à l'oxyde d'uranium (l'urane ou uranyle).
C'est la magie de l'ouraline.
Encore un beau prétexte à collection.
J'ai rapporté de la campagne une superbe touffe de pissenlit.
Si belle que j'ai voulu y piquer des muscaris dans un épais vase en verre cannelé.
Malheureusement, l'herbe sauvage a molli, flapi. Un échec.
Pourtant, de nouvelles feuilles n'ont pas tardé à se dresser depuis son cœur
avec quelques boutons qui ont fleuri, vaillants petits soleils.
Certaines préfèrent le rhum, et autres spiritueux.
Bouteilles cloches, faisant sans doute anciennement partie
de services à liqueur avec bouchon, plateau et petits verres.
Celle qui n'a pas de dorure est irisée comme une bulle de savon.
(Emmaüs)
Comme dit PP dans son commentaire, les verres sont clochettes retournées.