Ce soir, au Mobilier National, on fêtait l'entrée dans les collections du bureau de Maurizio Galante et Tal Lancman.
Un meuble réalisé dans l'Atelier de Recherche et de Création, et édité par Armel Soyer, ma galeriste.
Et un parti pris galerie des ténèbres assez audacieux dans sa sombre radicalité.
Le Mobilier National est une légende.
Un magazine hors série était à disposition.
Les Gobelins, près de la place d'Italie dans le XIIIe.
Derrière les Gobelins, le Mobilier National, la réserve de meubles de la république.
Gardé par 2 grands chiens couchés.
On monte au dernier étage du bâtiment principal, et on entre dans une stupéfiante pièce,
c'est la réserve du Mobilier National où s'alignent sur leurs étagères bureaux de présidents et trônes de rois.
Une immense verrière couvre cette immense pièce, des plastiques couvrent ces meubles exceptionnels du patrimoine français.
On entre dans une pénombre choisie, avec un rayon bleu sur la bar à Champagne,
et quelques spots qui s'allument et s'éteignent ça et là.
Ambiance chuchotements. On se serait cru dans un film.
En s'allumant un spot va éclairer un meuble dont on a retiré la protection de plastique, puis il s'éteint.
Le bureau de Galante/Lancman, nouveaux dans l'écurie Armel Soyer, trône sous un dais de métal.
C'est assez fantômatique. Difficile de reconnaître quiconque.
Je me suis sentie bien seule ! Je n'ai pas vu Armel, sans doute n'est-elle pas venue de Megève.
L'éclairage mettait surtout en valeur le plateau en verre, qui semblait léviter.
En 2018, j'avais admiré la version orange de ce bureau à la Bûcherie lors des expositions proposées par le magazine AD.
Dans la pièce la plus ébouriffante de cet ensemble de lieux investis par des architectes d’intérieurs et décorateurs.