Debizet + Glowinski + Sébyleau = fournisseurs d'émotions / 3 jours d'atelier ouvert

vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 décembre, 11h30-20h, exposition en présence des artistes
62, rue Charlot, Paris 3e (code en messagerie privée)

une façade avec des motifs qui clignotent et une grosse montre molle avec des aiguilles qui s'affollent

une vitrine surprenante chez Hermès cette année pour Noël : un sombre repas surréaliste

avec un beau homard de néon en plat principal, et d'étranges teckels ça et là

Un n°151 tronçonné en (pour le moment) 4 restes creux comme écorces.
Ce vilain chanvre plein de grumeaux est dur au crochetage mais il autorise des volumes bien raides et je prends goût au rough de ces surfaces qui accroche la lumière.

en ce moment je vois des rats ça et là dans le bois de Vincennes

mais cette semaine, c'est autour de la tour saint Jacques que j'en ai vu le plus, au centre de Paris

le square fermé, ils sortent en quantité des bosquets, courent dans les allées, se croisent, se rassemblent

se risquent sur le trottoir pour saisir une miette, des gros, des moyens, des petits, gris, le museau pointu

le bon vieux rat historique de la ville de Paris : hallucinant !

j'ai retrouvé le doux sapin en tissu écossais rembourré en cherchant autre chose dans la cave

roulé sur lui-même, tassé dans un sac plastique, après 2 ans de disparition

Ginger, le grand lapin du même tonneau, a été content de le retrouver

depuis la chambre de mon fils aîné, un beau croissant doré

pour une fois, j'arrive à avoir le pic-vert que je vois souvent par ici, entre cimetière et vélodrome

et juste à côté, revoilà le faisan de mercredi dernier, exactement au même endroit !

Une 3ème journée passée dans l'appartement/atelier de la rue Charlot, entre les sculptures en céramique et les collages géants d'Agnès Debizet, et la papeterie et les estampes d'Hélène Glowinski.
Un dimanche assez épatant, rehaussé par les visites de Simone Pheulpin et de Chica Boyriven que je remercie.

Vendredi prochain, nous serons là, ravies de vous accueillir dans l'enfilade bohème du Haut-Marais où nos travaux conversent.

Quand Simone dit "C'est le printemps !", et bien, c'est le printemps (merci pour les violettes Simone).

Je fais avancer un n°151 qui se débite en tranches creuses mais drues.