Rempaillage
je dois enjamber un Titus assoupi au soleil pour aller sur le balcon
un coup de vent avait achevé le vieux paillon en l'arrachant çà et là de la balustrade
j'ai entrepris de le remplacer par un tout neuf, tout frais, tout blond
un bon cache-vue qui nous isole des fenêtres de l'autre côté de la rue
pour être resté quelque temps sans sur une bonne partie du balcon, on apprécie ce retour à l'intimité
Lin domestique
Le rond point
le grand rond point avec la perspective sur le château de Vincennes
c'est là qu'on tourne avec Titus pour prendre le chemin du retour
mais avant il aime le traverser par la croisée des chemins qui le coupe en 4
petite silhouette noir et blanc, tout au plaisir de sa promenade
ensuite nous avons pris une des deux contre-allées arborées de l'imposante Allée Royale
pour revenir par le bord du ruisseau en faisant une boucle
les sentiers sont détrempés, il a beaucoup plu la nuit dernière
dans le ruisseau, les tétards s'activent
il fait très chaud aujourd'hui, Titus profite des petites plages pour se rafraîchir
Ultra-Lin now !
Ce soir, place des Vosges, c'était le lancement de la dizaine de jours Ultra-Lin orchestrés par La Confédération Européenne du Lin et du Chanvre.
Chic chic, j'étais sur la liste des invités qui ont pu vider quelques coupes de délicieux champagne au cœur d'un des plus beaux endroits de Paris !
Merci Catherine Dauriac, merci Kim Belzung !
J'étais accompagnée par Camille Barberi, artiste textile, qui n'a pas caché son plaisir de goûter au lin dans tous ses états.
Des pliants tendus de merveilleux lins imprimés étaient offerts au bienheureux dont nous étions.
Un joli moment sous les marronniers de la royale place.
L'expo est ouverte au public jusqu'au 5 juin :
il faut venir voir fleurir les plants de lin qui composent un champ éphémère et se rendre compte des multiples usages que le lin inspire.
photographiée par Camille Barberi
Cousu main
Virginie Rochetti & Agnès Debizet
"Cousu main", à la Galerie Linz rue Chapon, réunit 11 artistes qui se servent de fil dans leurs créations.
C'est très varié, et plein de choses intéressantes.
J'y suis allée en fan de Virginie Rochetti. J'avais vu son travail récent à Montreuil. L'occasion de découvrir d'autres artistes donc.
J'y suis allée avec Agnès Debizet et j'y ai retrouvé Camille Barberi, artiste textile.
J'y ai revu Laura Sanchez Filomeno, brodeuse de cheveux vue à Roubaix où nous exposions de concert,
et j'y ai rencontré Angélique Lefèvre, une grande artiste-sculpteure de l'organdi.
J'ai beaucoup aimé la bâche cousu/peinte de Sati Zech.
L'intrigante cosmographie de Rieko Koga.
Les personnages farouches de Michel Nedjar.
Les très délicats tableaux de Lucas Weinachter, leur richesse, leur mystère précieux.
Et puis, il y a dans cette galerie avec sous-sol, un escalier en bois qui à lui seul mérite une visite !
Vertigineux à la descente, admirable à la montée.
Fil feuilles fibres Fontan
Avant de me rendre place des Vosges, je suis passée à 2 vernissages dans des galeries qui exposent, parmi ceux d'autres artistes, le délicat travail de tissage avec fibres naturelles de Marie-Noëlle Fontan.
La galerie Courtaigne, rue de Seine à Saint Germain des Prés : "Chassez le naturel".
La galerie Linz, rue Chapon dans le Marais : "Cousu main".
C'est pas ma cup of tea. Pourtant j'ai été sensible à la grâce de ces tissages qui marient branches, feuilles, fibres au fil. Parfois si fragiles. Des panneaux comme des poèmes.