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chez Henriette L.
25 novembre 2014

18

n°112 e

n°112 f

n°112 g

n°112 h

Une 2e pelote, et une 3e qui y passe, et je n'en vois pas la fin.
Je terminerai donc le n°112 dans le train pour Barcelone demain. Il reste à crocheter le retour pour ourler le tour complet de la forme (comme elles sont dures aux doigts ces circonvolutions à mailler en force). Puis je lierai avec du fil rouge le bout des embranchements pour les refermer comme 2 ailes sur l'amande du noyau.

double page


J'ai dû faire un petit montage qui anticipe le résultat pour faire apparaitre la pièce 112 dans le répertoire qui identifie dans mon book les 18 sculptures présentées à l'expo "Parcours".
Car, décidément, il me fallait une 18e pièce. Comme un beau parcours de golf comporte 18 trous, mon expo "Parcours" devait comporter 18 pièces (trouées).
Je dis ça mais le golf c'est un truc qui me passe très très loin de la tête, c'est juste que je reste sous influence du film "Melancholia" de Lars Von Trier que j'ai vu la semaine dernière.
Je travaillerai la 19e (car il faut un incongru 19e trou dans un golf pour le faire bien basculer) sur place au salon Creativa, sur mon incongru stand.

25 novembre 2014

Creativa en solo

plan

j'ai parcouru la liste des exposants et le plan du salon :

je crois bien être la seule exposante de mon type !

au beau milieu du hall d'entrée on ne pourra pas manquer mon incongru espace

(moi qui m'imaginais au fond dans un espace d'exposition dédié aux artistes comme à l'Aiguille en Fête

me voilà seule artiste et à l'entrée...)

bulletin

j'ai consulté Météo France : de la pluie sur Barcelone et 18°

pages de pièces

mon book est prêt, les 18 pièces très proprement identifiées, nommées, datées

23 novembre 2014

Trouvaille etc

papmach a

papmach b

papmach c

A quelques mètres de la Maison Rouge j'ai récupéré dans un dépôt d'ordures abandonné sur le trottoir un intéressant truc en papier mâché, de ceux qui calent certains objets fragiles dans leur emballage. J'en ai déjà un certain nombre. Un jour viendra où je les travaillerai et les prolongerai de crochetage.
En attendant, je les trouve très beaux.

n°112 a

n°112 c

n°112 d
Il est entré tout juste dans le sac où je transporte le n°112 quand je crochète dans le métro.
Une première pelote a nourri son œil. Une seconde l'a fait pleurer. Et je me hâte dans l'espoir d'en faire le 18e parcours de mon exposition barcelonaise.

23 novembre 2014

Les murs gris de la Maison Rouge

Mairou a

Mairou b

Mairou c

Je suis passée à la Maison Rouge pour voir les films projetés dans la salle des coiffes collectées par Antoine de Galbert. Des films autour de l'art brut qui occupe jusqu'au 18 janvier les salles reconfigurées en méandre de petites pièces grises où éclatent les œuvres vibrantes de la collection "abcd" de Bruno Decharme.
Justement on y parle des 2 artistes dont les travaux m'ont explosé à la gueule lors de ma dernière visite.
L'américain Henry Darger et son incroyable "The Story of the Vivian Girls", une saga cauchemardesque où de poupines fillettes sont traquées, suppliciées.
L'allemand Hans-Joergi Georgi et son armada d'avions en carton. A la fin du film qui lui est consacré (où il forme avec une très chic chorégraphe attachée à son travail un duo sensationnel) on le voit arriver en fauteuil roulant à la Maison Rouge et découvrir la merveilleuse installation de son œuvre aéroportée : bouleversant.
Dehors il faisait si doux au-dessus du port de la Bastille.

port

22 novembre 2014

Au zoo

zoo a

samedi doux et ensoleillé, on est allé à pieds au zoo, de l'autre côté du lac

zoo b

zoo c

zoo d

zoo e

zoo f

zoo g

zoo h

zoo i

zoo j

zoo k

zoo l

zoo m

zoo n

zoo o

zoo p

si un zoo reste un zoo, c'est à dire un camp de prisonniers,

celui de Vincennes est 3 étoiles, très beau et spacieux,

on se croirait ailleurs, les paysages, les végétations, les architectures, sont réussis

(et on se demande comment on a fait pour trouver autant d'espace

dans ce triangle de terrain à la superficie inchangée/inchangeable depuis l'ancien zoo)

22 novembre 2014

Espagne - 5 jours

petit barc NB

J'ai revu ma sélection pour Barcelone en privilégiant les pièces crochetées en 1 seul fil pour présenter un ensemble cohérent.
Les 17 pièces matérialisant chacune un parcours de fil seront suspendues à une grille au plafond de l'espace qui m'a été attribué. Au Leroy-Merlin de Beaubourg, j'ai trouvé du fil transparent costaud.

n°111 sur bleu

J'ai ajouté un lien au n°111 pour l'occasion, pour le voir suspendu façon aile déployée.

valise

J'ai testé quels bagages il me faudra transporter seule mercredi prochain. 14 pièces entrent dans la valise à roulettes, 3 autres iront dans un sac en bandoulière, mes affaires personnelles dans un sac à dos, et Titus restera à la maison.

barce b

Après 6h30 de train je me rendrai directement au salon pour déposer mes pièces, prendre mes badges et commencer l'accrochage que je terminerai le lendemain avant l'ouverture au public.

J'ai retenu dans un hôtel du quartier que les organisateurs m'ont indiquée.

 

J'ai enfin pondu le texte (en piochant ça et là dans d'anciens écrits) pour accompagner mon expo barcelonaise et lui ai trouvée (péniblement) un titre :

 

«Parcours»
(1 crochet pour 17 parcours de fil)
sculptures en ficelle de lin crochetée

 

l’outil : le crochet
Je ne suis pas une crocheteuse, mais je me sers du crochet.
La technique du crochet ne m'intéresse pas, mon point est basique.
J'ai une approche candide, libre et un peu sauvage, à laquelle je tiens pour affirmer ma singularité créatrice.
Je crochète juste pour produire de la matière.
J'ai compris qu'en doublant des mailles la matière croissait et qu'en sautant des mailles elle décroissait.
Je crochète pour produire de la matière qui me sert à élaborer des volumes.
Je crochète pour produire de la matière qui matérialise mes désirs.

 

la matière : la ficelle de lin
La ficelle de lin écrue a la souplesse et la rigidité idéales pour faire naître une forme dans l’irrésolu.
Je travaille mes volumes jusqu’à la limite de leur écrasement par leur poids, en refusant armature, apprêt et rembourrage.
La ficelle m’impose des choses qui alimentent mon travail, des choses inspirantes comme des choses contrariantes.
Je fais avec les variations de calibre, les grimaces dues au souvenir de l’enroulement de ses fils.
En acceptant l’irrégulier, j’ai accueilli le frémissement
Le tissu obtenu a quelque chose à la fois de végétal, de minéral et d’organique.
Il profite de la graisse naturelle du lin pour développer ses qualités plastiques, élasticité et douceur.

 

le travail : les parcours
Toutes les sculptures choisies pour l’exposition «Parcours» sont crochetées en 1 seul fil ininterrompu, à la façon d’un texte qu’on écrirait sans jamais lever le stylo : 0 coupe / 0 ajout.
Le fil parcourt un dédale de mailles qui dessine entre deux vides la forme qui m’attendait.
Entre l’intention de départ et le résultat, l’écart est plus ou moins important.
J’ai parfois un parcours de fil assez précis en tête avant de me lancer dans la réalisation.
D’autre fois je pars à l’aventure, tout en jouant autour des variations qui m’intéressent.
A la fois yeux, bouches et autre orifices, dotées de trous et passages, mes créatures se préfèrent ouvertes aux commentaires plutôt que définissables.
Au carrefour d’interprétations qui trouvent leur origine aux abords du mythe de Persée et Méduse au regard pétrifiant.

 

21 novembre 2014

n°111

"en armes"

n°111 m

n°111 n

n°111 o

n°111 p

n°111 q

70 x 65 x 8 cm
sculpture en ficelle de lin crochetée en 1 seul fil ininterrompu
+ ajout de fil de coton blanc

21 novembre 2014

Porte du couloir

porte salon

mon fils de 11 ans a pris cette très géométrique et énignmatique photo du salon : jolie !

19 novembre 2014

Perrotte

quin a

quin b

quin c

quin d

Je suis passée au vernissage de Simone Perotte Galerie Quincampoix.
Sur des plats, des vases et des tasses, des animaux sgraffités, mais pas que. Des pastilles qui pétillent et des feuilles qui flammèchent, sur des formes très très douces.
L’œil découvre et la main veut caresser.
Et puis, dans le si joli passage Molière, un verre de blanc frais à la main, c'est l'occasion de discuter avec Pierre et Gérard, galeristes passionnés, et avec Agnès Debizet, artiste passionnante.

18 novembre 2014

L'incrust

n°111 off 1

Making off de la prise de vues du n°111 : Titus, toujours très concerné par mes activités, veut à toute force être sur la photo.

n°111 off 2

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