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chez Henriette L.

18 novembre 2014

L'incrust

n°111 off 1

Making off de la prise de vues du n°111 : Titus, toujours très concerné par mes activités, veut à toute force être sur la photo.

n°111 off 2

18 novembre 2014

Le corps du n°111 est terminé

n°111 i

n°111 j

n°111 k

n°111 l

J'ai un peu chargé le n°111 qui a perdu en route la légèreté qui lui permettait des poses gracieuses (que le n°112 à venir saura adopter).
En revanche il a gagné en force et peut se cambrer en belle posture.
Le n°111 est un œil avec écoulement lacrymal.
Maintenu pour le moment par des épingles, son corps de fil de lin cru crocheté en 1 seul fil ininterrompu (sans coupe ni ajout) est achevé et va être lié par du fil de lin blanc.

17 novembre 2014

Commerce

afbhv 1

Jeff Koons à Beaubourg : irai-je en me pinçant le nez ? Même pas, j'irai comme au spectacle. Irritée par l'odeur de l'argent et l'organisation de la "firme", mais curieuse du culot, du barnum. En tout cas on ne doit pas s'y ennuyer (et c'est toujours ça).
Affiche géante sur magasin, parfait.

afbhv 2

16 novembre 2014

Fond perdu (ou pas)

n°110 q

n°110 r

En marchant nuitamment dans Paris comme à mon habitude, j'ai trouvé ce plateau de table sur le trottoir qui attendait la benne à ordures. C'est pas du formica mais du bon vieux linoléum. J'adore. Je trouve qu'il fait un fond intéressant au n°110.
J'ai pensé un moment clouer "Eux (émoi)" dessus, mais je ne le ferai pas, il est trop porteur de sa propre histoire, d'un charme nostalgique.

n°110 s

n°110 t

16 novembre 2014

Tant d'eau du ciel pour gonfler celle de la Seine

Seine en eau

15 novembre 2014

Brut de talent

abmr 1

abmr 2

Je suis allée voir la collection d'art brut de Bruno Decharme à la Maison Rouge.
Juste un premier aperçu, car il y a là trop de richesses pour être apprécié à la sauvette. Que de surprise, de mystère, de volonté, de rêve !
On est capté par un dédale de pièces dans lesquelles on est confronté aux mondes chargés des artistes hors convention.
On papillonne, comment faire autrement quand il y a tant à voir ? et quand on s'arrête pour plonger dans une œuvre, on a des vertiges. Ce sont là des abîmes qui nous interpellent, nous interrogent, nous plongent dans d'étonnants remous où l'humanité dans son énigme produit avec acharnement des systèmes plastiques pour tenter de vivre avec le chaos.
L'indifférence est impossible. C'est FORT et souvent très beau.
Je ne suis pas près d'oublier le cavalier noir de Havlicek, le pistolet en bois de Byam, les planches anatomiques de Plny, les fillettes en guerre de Darger (!!), les avions pour sauver les hommes de Georgi.
C'est inventif, obstiné, inquiet, farfelu, bouleversant.

15 novembre 2014

Etat d'atelier au 15 novembre 2014

n°110p & n°111h

Le n°111 (en cours) marche aussi très bien façon cage thoracique, en relevant en symétrie les 2 parties de son embranchement de part et d'autre sa tête/son cœur.
Le n°110 accroche ses yeux à des petits supports pour pouvoir regarder ce qui se trame.
On est dans une anatomie fantasmée de l'humaine condition.

15 novembre 2014

J'ai repris le fil continu pour pénétrer le labyrinthe du n°111

n°111 a

De progressions en circonvolutions, de tours en demi-tours,

j'avance dans son dédale de mailles et mon cheminement lui donne corps.

n°111 b

n°111 c

n°111 d

C'est toujours un problème qui me fait faire un grand pas sur mon chemin artistique. En lui trouvant une solution je trouve aussi un enrichissement.
Passée par le n°82 qui tentait d'échapper à la symétrie, par le n°95 dont j'avais dû fusionner une queue qui m'échappait, par la vrille du n°97 découverte par le hasard d'une suspension incomplète, par la désobéissance du n°101 qu'il m'a fallu lier, j'arrive au n°111 avec une poignée d'épingles pour mettre en forme son embranchement.

n°111 f

Ce faisant je peste contre la longueur de son pédoncule. Or après avoir lié ses branches voilà qu'il me reste 1 épingle tout juste. Zut : j'aurais tant aimé que le hasard m'ait fait prendre le nombre exact d'épingles. Ce sera donc cette épingle qui va joindre comme tout naturellement la queue à la tête et former ainsi une coque qui me ravit. L'épingle surnuméraire à trouvé son emploi, la longueur du pédoncule devient un atout.
Une façon d'occuper mieux l'espace tout en révélant toutes les facettes de la pièce, l'avant et l'arrière deviennent enfin des notions dépassées.

n°111 e

n°111 g

14 novembre 2014

Voyage dans le temps en métro

sta a

la station Louvre-Rivoli est en chantier, c'était une très belle station mais cible de dégradations

sta b

on l'a vidée des reproductions du louvre qui faisaient sa singularité, on l'a désossée

sta c

on revoit les vestiges des anciens affichages, des frises de papier à ramettes

sta d

les niches où dormaient des moulages du musée paraissent vides mais sont pleines de fantômes

sta e

une affiche de mars 1968 appelle au recensement des jeunes nés entre 51 et 53

sta f

la rencontre entre les vieux murs qui sont réapparus de derrière les plaques de pierre

et le mobilier moderne est assez merveilleuse, c'est plein de poésie et de tristesse

13 novembre 2014

"Refuge(s)"

coche a

Ce soir je suis passée au vernissage d'Isabelle Cochereau à la galerie Dufay-Bonnet, 63 rue Daguerre dans le XIVe.
Elle y expose ses images numériques, des monotypes qui racontent des histoires étranges, et emportent les voyeurs dans leurs méandres.
Plus que des collages admirablement pensés et réalisés, se sont des feuilletés de rêves qui se télescopent en douceur et ouvrent des champs riches de fantaisie et de gravité mêlés, sur l'humain et ses nuits.

coche b

coche c

Je ne connaissais son travail que sur mon écran d'ordi, or il serait faux de penser que ça suffise, parce qu'ils sont numériques, à apprécier les tableaux d'Isabelle Cochereau.
Face à ces très beaux tirages comme décollés du fond de leurs cadres de bois mat, on mesure en plus de la beauté des compositions déjà perçue sur écran, le finesse chromatique de tons sourds et voluptueux : sang séché, marbre gris, vert bronze, bruns onyx... et on goûte mieux aux atmosphères tendues mais sans effet de dramatisation excessif.
Beaucoup de présence dans ces portraits taiseux à l'émotion intériorisée, un travail sur le/les "Refuge(s)" qu'Isabelle Cochereau expose pendant 1 mois.

coche d

coche e

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  • Un appartement en ville et une maison à la campagne ; et une créativité originale pour les vivre : chine et bricolage, jardin et pulsions artistiques, folklore personnel et curiosités modestes.
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