Emportements
Emporté une semaine à la neige, le n°118 a avancé. Non sans douleur. L'idée de départ laissait libre le traité de sa couronne.
Je suis passée par des affres... affreuses !
Emportée par je ne sais quelle inspiration douteuse, j'ai tenté un moment une manière d'audace sans y croire vraiment.
J'ai vite vu qu'elle concurrençait vilainement les pendants des cornets.
Emportée à la poubelle par un coup de ciseaux salvateur, l'excroissance malvenue a libéré une silhouette plus concise.
Je retrouve une rigueur, une symétrie, une ligne plus nette.
Reste à développer la tuyauterie de tête. Quelque chose de léger, si ça vient bien...
Bouchon glacé
bloqués sur l'autoroute par une circulation totalement arrêtée (3 heures au total)
nous avons fini, les enfants (mes 2 fils et 1 petit copain embarqué avec nous), le chien et moi,
par laisser notre chauffeur patienter seul dans la voiture
et par marcher (avec d'autres "naufragés") vers une aire annoncée non loin (coup de chance !)
où nous avons pu passer de l'autre côté par une passerelle (qui nous a permi de voir l'étendue du bouchon)
pour aller déjeuner au Courtepaille où nous avons été reçu comme des rois par un personnel charmant
et qui a même accepté Titus avec le sourire (et ce fut vite servi et délicieux : une oasis de réconfort)
Il s'est mis à neiger. Beaucoup. Beaucoup !
on a quitté la station avec une fonte rapide de la neige
la vallée était brune des terres révélées, les reliefs montraient leurs roches
puis nous avons passé un tunnel
un autre monde, magique, menaçant aussi
des photos prises depuis la voiture puisqu'on redoutait l'enneigement des roues en cas d'arrêt