Titus a adoré son cadeau (jusqu'à la ceinture puis basta)

Valence, ma ville maternelle, est parcourue de petits canaux

alimentés par les eaux du vercors et qui vont rejoindre le Rhône après avoir assuré l'arrosage des jardins

l'arrière de nombreuses maisons ouvre sur un petit canal et son lavoir privatif

autrefois femé par un volet ou deux, de métal ou de bois

il en reste beaucoup comme celui-ci (qui s'est rempli d'eau), en ciment, avec les porte-savon

j'ai passé mon enfance l'épuisette à la main à guetter l'épinoche et la grenouille

achevé et identifié

le compliqué mais rigoureux n°119 peut profiter tranquillement du soleil pour jouer avec son ombre

"l'air nécessaire"

32 x 36 x 11 cm
sculpture en ficelle de lin crochetée en 1 seul fil ininterrompu + lien rouge

aujourd'hui c'est descente en rappel et entrée par les fenêtres mitraillette au poing

la Foire du Trône est de retour qui installe pelouse de Reuilly manèges et attractions

jeudi

lundi

aujourd'hui

c'est tellement beau comme ça, brut de pub

crocheté en 1 seul parcours de fil ininterrompu, le n°119 a foisonné, foisonne et continue de foisonner

Il prend du corps le prolixe n°119, et semble un genre de rose de Jéricho.
J'ai doublé, en poursuivant mon unique parcours, ses cils pour en renforcer la tenue. Je développe des paupières ourlées comme il faut, car elles doivent bientôt maintenir les cils en tension.

Mes "yeux (ou presque)" ont peu de l'anatomie mais sont des fantaisies, autant bouche suçant une pupille que mystérieuse amande qui s'offre, ou pas.

à droite, quai Voltaire, 3 fenêtres super éclairées : bonsoir Karl L. et Choupette !

la gare d'Orsay et la tour qui balaie le ciel de Paris avec son faiseau bleu

en coupant par le haut des Tuileries pour aller reprendre le métro : un raccourci visuel des Champs