au confluent de 2 ruisseaux, une cane et ses canetons, là où je la vois régulièrement avec 2 mâles

sachant qu'une cane pond une dizaine d'oeufs j'ai pensé quel dégât quelle tristesse

(puis j'ai vu courir un gros mulot sur la berge)

on a refait la berge cet hiver avec des roches neuves (si je peux dire) un peu tire-l'oeil

mais ça fait un chouette reflet

tout a bien poussé, les orties sont magnifiques

les céréales du rond-point de l'Allée Royale aussi ont poussé

Allée Royale qui mène au château de Vincennes, le bois était chasse royale au temps des rois

dans le blé les incandescents coquelicots

on revient par l'allée des tables de pic-nique sous pinède

il  beaucoup plu cette nuit et ça menace encore

de retour par l'autre rive, on a revu la maman et ses petits survivants sur le bras opposé de son confluent

le n°159 a maintenant ses 4 pattes qui débouchent en 16 orifices réunis dans 1 gueule à approfondir

la plage de La Haye sur la mer du Nord

Perturbée par le désastreux accrochage de mon travail, je n'ai pas photographié l'exposition

avec l'humeur qu'il aurait fallu. Du coup j'ai oublié des artistes, qu'ils veuillent bien m'excuser.

Le catalogue n'est malheureusement pas prêt (encore un faux pas).

Hélas, quel choc : l'accrochage de mes pièces défie toute logique

je tombe de haut

qu'est-il arrivé ?

il y a un abîme entre ma proposition sur les photos envoyées et la suspension

comment une curator intéressée par "La Ligne" a-t-elle pu réduire son installation à ce méli-mélo

mal placé, suspendu par des fils noirs ou écrus et noués à la va-vite ?

quelle idée débile d'aller écarteler la petite partie du n°135 de cette façon grotesque

(et dont le coeur avait été sorti mais que j'ai remis à l'intérieur !)

voilà les pièces proposées sur la photo envoyée pour le catalogue, et les voici présentées en vitrine

quelle personne du staff a pu s'autoriser à déformer mes pièces avant de les accrocher ?

mue par quelle idée saugrenue, manque de respect, idiotie majeure, volonté de saboter ?

pour sortir ainsi le centre de l'oeil il faut le vouloir, c'est une pièce compacte, c'est un geste volontaire

je suis déçue, blessée, furieuse, amère, dégoûtée, et je ne comprends pas

j'ai demandé à faire ouvrir les vitrines pour en corriger l'accrochage mais on m'a répondu qu'on le fera plus tard

(formées de verre collé ces vitrines ne sont pas faites pour s'ouvrir !)

je précise que j'ai joint à mes pièces des tirages papier de chacune d'elles avec des conseils pour en faciliter l'accrochage

peine perdue

le Museum Rijswijk est dans un quartier charmant, avec des petits commerces dans des maisons anciennes

c'est une grande maison bourgeoise, joliment rafraîchie, avec des meubles et des tableaux sans grand intérêt

la façade est en travaux et des échafaudages la déparent, derrière on a bâti une aile moderne

le tout ouvre sur un très joli jardin en pente douce, où une tente abritait un buffet indonésien

après la party, j'ai repris le vélo loué à l'hôtel et que j'avais garé contre sa grille et suis repartie fort amère

séduit par notre grand lit rebondi (et surmonté d'une photo de la royale famille), mon fils en a bien profité

un gros canard sur une rembarde en pleine ville

qui surveille sa femelle et leurs petits qui font leur toilette en contre-bas au bord d'un canal

de ces gros canards marrons à grosses pattes roses on en rencontre le long des canaux

et autour des fameux moulins hollandais

une pâtisserie fête les mères avec pâte d'amande et colorants (et inspiration redoutable)

dimanche je serai à Rijswijk pour le vernissage de la biennale d'art textile
(je serai donc en Hollande quand Hollande achèvera son mandat)