ce joli quartier de bord de mer longe une vaste esplanade gazonnée plantée de vieux arbres

il y a là un petit kiosque pavoisé, c'est bientôt la fête nationnale Independence Day

et une plage tranquille dans une crique quasiment fermée, toujours les avions et...

au premier, on s'étonne, puis au second on s'émerveille, et au troisième on en voit un quatrième

c'est ici le paradis des écureuils !

quel animal est plus gracieux et amusant ?

d'un coup, on passe des zones industrielles en friches à un ravissant quartier traditionnel

les oiseaux chantent, les maisons sont pimpantes, les jardinets fleuris

les colis sont déposés sur les perrons comme si personne n'a jamais l'idée du vol

comme partout dans Boston, les jardinières sont ultra soignées,

fleuries comme si un professionnel venait tout juste s'y planter serrés des pots sorties de chez le pépinériste

(ce qui doit être le cas)

le quartier est rude, industriel, peu avenant, comme la météo et ses averses

derrière les pallissades, on voit avancer la ville nouvelle sur la campagne

c'est encore une banlieue très portuaire qui sent le poisson et où on entend les avions passer

l'aéroport est en face sur un genre de presqu'île, et le traffic est incessant

c'est un grand chantier, le sud de Boston va changer

alors que je faisais des photos d'effets de matières pauvres, bois pelé et tôles ondulées

un groupe de joyeux pompiers est passé en courant : "hello !"

nous nous installons à l'hôtel dans un quartier portuaire en pleine transformation

et c'est par la promenade du bord de mer que nous arrivons devant le centre de Boston

le vieux pont tournant devant un Boston effacé par les brumes de mer et les fumées canadiennes

les poubelles des restaurants sont fouillées par les rois de Boston, les goélands

j'ai terminé les épaisseurs des 2 modules de base qui peuvent déjà s'accoupler

alors que je photographie des nuages sombres, je remarque un rouge-queue

qui passe de rebord de fenêtre en rebord de fenêtre, sautille gaiement, me regarde avec curiosité

comme chaque année, je m'émerveille devant les fleurs du laurier rose, si minable hors floraison

un bonjour en passant sur le côté de Beaubourg au Grand Assistant de Max Ernst

et dans le Marais, j'entre dans une cour sympa

ambiance branchée avec gens lookés

il y a des genres de boutiques branchées et des restaus éphémères à ce qu'il me parait

et empruntant un passage, je débouche dans des jardins à l'arrière de la rue des Francs Bourgeois

pour les familles du quartier

avec friches pour petites bêtes

effet de contraste garanti entre le côté ville et le côté jardin

d'autant qu'en revenant sur Bastille, je retrouve la Gay Pride

un grand carnaval bon enfant

plein de jeunes sympatisants profitent de l'esprit festif pour accompager le mouvement

il y a des paillettes, des shorts et des talons hauts

c'est gentiment sexy, et très jeunes, j'ai l'impression d'avoir 100 ans