en rangeant le grenier, j'ai retrouvé mon ensemble de François Caleca, céramiste du Vallauris des années 60

ce graphisme noir sur gris avec rond rouge est sa signature, il en a usé et abusé, en céramiste sans prétention

c'est par sentimentalisme que j'y suis attachée, un sucrier sur pied de cette production ayant servi

toute mon enfance aux thés de ma mère, il est parti par le pied, morceau par morceau, un éclat puis un autre,

jusqu'à disparition complète de l'objet

en rangeant, j'ai retrouvé ce petit camion rouge des garçons, hop dans une boîte elle-aussi retrouvée

voilà une ponctuation en plastique à ma colonne de joujoux en plastique vintages

il est fort mal placé ce houx que j'ai planté bêtement juste sous les volets du salon

je le taille sans cesse, il est trappu et condamné

mais comment le sacrifer alors qu'il fait le plus belles baies de la forêt ?

j'ai trouvé un sac avec des bouts de tissus de la grand-mère qui gardait ses petits bouts après couture

dont 1 bandeau froncé et 2 housses

lavés, repassés, pliés et emballés pour rejoindre l'armoire où je garde mes provisions textiles

merci Alice !

peut-être la plus belle balade de ce séjour, avec une extraordinaire lumière d'après averse,

le vert des arbres encore feuillus, le roux des fougères, le brun des feuilles tombées

une petite porcelaine me sert à la campagne pour déposer mon sachet de thé une fois infusé

chacune de ses 4 faces est décorée d'un aspect différent de la même modeste plante sauvage

cette délicate porcelaine japonisante me vient de mes parents et je la trouve ravissante

Jean Pouyat à Limoges, Napoléon III

la manufacture Pouyat (1835-1912) est connue pour la qualité de ses porcelaines

j'ai longuement fouillé internet, et j'ai fini par dénicher ça, très contente

en rangeant, j'ai retrouvé des clés à crochets en ferronnerie rapportées d'Emmaüs au fil des ans

c'est kitsch, démodé, mais c'est du beau travail, et l'accumulation fait son effet

je n'ai pas trouvé où les accrocher pour le moment