je déplace des hellébores depuis le bout du massif face à la cuisine vers le nouveau massif

je les plante contre le mur

on est un peu à l'abri du vent derrière l'atelier

nappe inusable des parents, tasse et soucoupe d'Emmaüs

des iris compressés souffrent dans un gros pot, je vais les libérer et en faire une bordure

iris maintenus par des pierres le temps de l'enracinement

le petit sedum trouvé dans le pot est installé sur la bordure de pierre pour l'habiller

j'ai péniblement déplanté une plante qui a spontanément poussée vers le palmier pour la mettre là aussi

ainsi qu'un assemblage de trucs rouillés qui était devant l'appentis, noyé dans le seringa et les fougères

il y a un an, le côté est de l'atelier c'était le sureau, que j'aimais et soignais

le maçon qui allait refaire les joints du mur nous a conseillé de l'abattre à cause des racines trop proches

on a aussi retiré le bout de la haie qui passait devant le mur à rénover

les joints refaits, une vitre remplace maintenant le grillage du fenestrou, et j'ai acheté une plante en mai

aujourd'hui, je m'attaque au massif à faire le long du mur rénové

j'ai trié la terre, enlevé cailloux, petits déchets et plantes spontanées, et, ma foi, elle est excellente

j'ai besoin de pierres pour faire une bonne bordure, et de courage

j'ai déplacé une grosse plante et 2 petites données et plantées en mai en attente du massif

un chantier épuisant mais une belle satisfaction

je nettoie l'angle, que la passiflore envahit, je dégage le yucca

j'apporte un peu de terre végétale de la forêt et j'installe une plaque pour casser la violence du vent

je vais jeter mes déchets végétaux à l'entrée de la forêt en contrebas du chemin

à gauche, le chemin qui entre dans la forêt, à droite, le pré des vaches

c'est un ancien chemin que j'entretiens, avant que poules et sangliers ne foutent le bazar dans mes tas

vu depuis le fond de l'endroit, Titus devant la croisée des chemins, à gauche l'entrée du pré,

au fond le chemin qui descend de la forêt et dessert notre propriété puis la ferme voisine,

à droite le chemin qui entre dans la forêt

je soigne mes tas, le grand côté forêt, le petit côté pré, et je nettoie au rateau le passage

c'est un trésor secret que cette extension sauvage au jardin où mes coupes se transfoment en terre

vu de de l'extérieur, entre forêt à gauche et pré à droite, le passage pour mes tas est sombre et discret

le massif des belles de nuit a besoin de nettoyage

j'en retire une bonne brouettée de mauvaises herbes en tout genre

les voisines passent me saluer

et je relève enfin le vieux rosier en l'accrochant à un nouveau fil de fer tendu

tandis que les plus grosses belles de nuit associent leurs couleurs pour s'ouvrir la nuit tombée

la nouvelle fougère de mai n'a pas tenu, les autres n'ont pas trop souffert