Mon mardi à la Biennale de Gentilly
Aujourd’hui, ajout de pustules.
Elle est toujours là, s'agrippe, meurt doucement peut-être.
La peau des murs s'en détache avec de gros effets de craquelure.
Le n°182 pustuleux a maintenant un nom, "Gentil", et passe la nuit dans une armoire d'école dans le grand couloir qui dessert les salles de classe.
"Gentil" parce que réalisé à Gentilly !
J'aurais pu l'appeler "Bibi" parce que réalisé pendant la Biennale.
Mon lundi à la Biennale de Gentilly
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Mon vendredi à la Biennale de Gentilly
Mon jeudi à la Biennale de Gentilly
La porte arrière du collège donnant sur le Kremlin-Bicêtre est très stylée, élégante.
Lada Neoberdina intervient sous une peinture de Stéphanie Viot en marquant les carreaux de ses signes X et Y.
Le n°182, en cours de crochetage durant la Biennale, a trouvé dans le couloir qui dessert les salles de classe son perchoir pour la nuit.
Mon mercredi à la Biennale de Gentilly
Où j'ai revu l'accrochage de mes croix.
Où j'ai mis 2 petites danseuses à la porte.
Où j'ai joint les 2 parties de mon crochetage.
L'heure du rayon de soleil qui vient tous les jours de beau temps allumer un moment mes croix.
Les jumelles de "Shining" de Sandrine Rondard.
2 petites filles montées du cours de danse donné le mercredi au rez-de-chaussée pour boire aux lavabos.
Merci à Damien Hamon de me fournir le support du jour.
Opération renaissance
les anciens cabinets de la maison sont cachés dans un coin du jardin derrière une haie de thuyas
une cache, une boîte verte avec une entrée mystérieuse qu'on devait tailler, contenir
mais malgré des heures à tenter de les récupérer, ces dernières années, les thuyas sont devenus ingérables
ils s'étiolent, s'écartent, s'écrasent sur l'allée qu'ils bouchent ; il y en a marre, c'est épuisant et moche
ma décision a été comme un coup de gong final : il faut tout couper ! tout de suite !
c'est ainsi que j'ai scié les antiques thuyas qu'on a tant aimé, qu'on a emportés dans la forêt
la petite tour de briques apparait, tellement mignonne qu'on la redécouvre avec plaisir
scier le sapin crevé, nettoyer les dalles, chercher des pierres dans la forêt pour former une bordure
rapporter du bois pour faire des croisillons, et les beaux iris que les voisins ont jeté dans la forêt
j'ai relevé le rosier sauvage sur le tronc coupé du sapin, planté fougères et euphorbes
nettoyé le massif à l'arrière, autour du tronc du sapin mort
je suis épuisée, j'ai créé un nouveau coin de jardin fait des seules ressources trouvées en forêt
un espace qui débouche, laisse arriver la lumière, le soleil et la pluie, la vie (et un peu le voisinnage hélas)
dorénavant la petite tour et son massif seront dans la perspective du jardin un élément de plaisir