Scène bucolique avec "Le cours des choses" qui s'associe, le temps d'une photo,

à "Sex affair" et à "Lettros" pour composer un arbre à forte ramification et ses fruits tombés.

façon Crazy Horse !

un tour d'île classique avec Titus, bonjour à Amélie et Amélia, les oies blanches

et là, j'avise une petite famille de poules d'eau

avec 2 petits tellement rigolos qui pédalent comme des dingues

sur la berge, une corneille du pain plein le bec s'affaire

planque son pain dans une touffe d'ortie, et dispose des grumeaux de terre devant pour cacher ses provisions

quelle est maligne !

Au fond, mes petites recherches autour du cube et de la croix en grillage carré ne sont pas si étrangères à l'univers de Vasarely !

"Le cours des choses" fait 3m50 de long.

Pour le réaliser, j'ai crocheté pendant 3 mois et 3 semaines 9km959 de ficelle, 3km497 de lin blanc et 6km462 de lin grège.

Je suis surprise par la différence, tout en sachant que la ficelle blanche est plus épaisse que la grège, que les calculs de mailles diffèrent un peu pour rattraper cette différence des calibres, et que les yeux sont à eux seuls de grands consommateurs de ficelle.

"Le cours des choses" pèse 7k600 et Titus 8k450 : le petit toutou est plus lourd que la grande chose !

C'est la 1ère fois qu'il passe la tête derrière "Le cours des choses" !
Et je n'ai pas compris pourquoi.
Il est bizarre Titus ce soir, et...

...et "Le cours des choses" est enfin terminé, après 3 mois et 3 semaines de travail !

Je suis allée visiter l'expo Vasarely à Beaubourg.

Un plaisir pour les yeux, et une passionnante leçon d'histoire.
C'est gai, c'est ludique, c'est drôle, c'est politique.
Et c'est toute mon enfance ! Du Vasarely on en mangeait dans les années 70. A tel point qu'on en avait fait une overdose.
Ce retour dans les années d'enfance, quel voyage !
J'y ai retrouvé tant de plaisir devant le goût des couleurs, du jeu, de l'illusion, de l'envahissement.
Quel artiste peut se targuer d'une telle influence dans tous les domaines de la société ?
Reverrons-nous jamais se reproduire un engouement aussi démocratique ?

Hélas il y avait bien trop de monde pour moi.

Autour de Notre Dame, les marronniers fleurissent.

Sur Notre Dame, des hommes s'activent à protéger la blessée.

Puis je suis allée à Beaubourg.

Du haut du centre Pompidou, on a une si belle vue sur Paris !

Depuis son cher coucouche, Titus surveille "Le cours des choses".

Celui-ci est bientôt achevé : sonnez hautbois, résonnez musette !