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Un tour en ville
Dossier pour la Biennale de Gentilly
Elle crochète de la ficelle pour faire ses sculptures, pourtant elle n'est pas vraiment une crocheteuse. Le beau point ne l'intéresse pas. Elle produit la matière, le tissu de ses désirs, enchantée du minimal de l'entreprise : 1 crochet + 1 pelote + 1 point. Pour le reste, libre cours est offert à l'imaginaire. Ses objets prennent corps entre végétal et animal, habillés du grenu minéral de la ficelle de chanvre crochetée. Elle aime marier leur charnu palpitant à la sévérité de la grille métallique et assemble des plaques de grillage en des cages cruciformes pour les y déposer. Ainsi peut-on voir dans l'ancien collège Pierre Curie 9 "porteurs" en fil de fer (grillage carré assemblé) et 9 "portés" en fil de chanvre (ficelle crochetée).
J'ai vraiment besoin de lunettes !
remarquez, ça marche pas mal pour nettoyer les verres, et puis après, les lunettes sentent bon !
Les débuts du n°181
Retour en ville
où nous retrouvons le salon tel que disposé pour le réveillon de notre fils
(mis à part le retour des plantes, évacuées ce soir-là et rentrées avant le départ pour la campagne)
j'en profite pour faire le sol et m'extasier du bel espace tout en maudissant ce pilier planté là au milieu
(et l'idée saugrenue de la bande rouge dans le lino que j'ai vite regrettée)