Chaud chien et le 177
Nicole Esterolle et moi
Je viens de me rendre compte que je suis dans le Nicole's Museum.
Et je ne sais pas trop quoi en penser.
Je me suis toujours méfiée de cette personne véhémente qui me parait aussi sectaire que les gens de l'art contemporain qu'elle conspue.
Je crois pour ma part qu'il y a de la place pour tous les arts, qu'on peut se côtoyer en bonne intelligence.
Même si je suis moi aussi amère de constater parfois que les mêmes désormais sempiternelles "recettes" assurent encore une visibilité privilégiée à des faiseurs contemporains au détriment d'artistes créatifs mais contraints de ramer dans des marges peu fréquentées par les collectionneurs pour tenter de montrer leur travail.
J'ai feuilleté un moment ce musée imaginaire (en soit c'est une belle idée de diffuser sa sélection rêvée) et je dois avouer que ça m'a fait un choc d'y trouver ma pièce. Pour moi, il y a là trop de naïf, de "poétique", d'enfantin, de grotesque, de grimace. C'est tout plein de gentils monstres, c'est pas mon goût.
En voilà une drôle de macédoine !
l'impression d'être tombée dans "Beetlejuice" ! je suis morte et Nicole Esterolle porte un costume rayé
j'ai demandé à ce qu'on enlève mon travail de ce fatras louche
Correspondances
quand je me demande si le n°177 aura ou non l'ajout de blanc que je lui envisageais,
des correspondances m'apparaissent
les plots en ciment que j'avais fait en 2010 pour servir de socles lors de ma 1ère exposition
un étrange jouet qui avait un petit sifflet quand j'étais petite pour jouer à l'accordéon
vu dans une vitrine de Saint-Germain-de-Prés la semaine dernière