Prise de vues avec témoin
Le n°175 se développe tout en tensions
Les débuts du n°175
On la voit bien arriver
Mono-sourcil et décolleté
Au moment où le Louvre-Lens consacre une exposition à l'art sous la dynastie des Qajars, je me souviens avoir trouvé il y a 10 ans au marché aux puces une vieille toile gondolée représentant une danseuse mono-sourcil et dépoitraillée.
Elle a longtemps dominé notre salon à la campagne.
Un jour je suis tombée sur une consœur de ma danseuse dans un vieux magazine de déco. Les seins au balcon, les sourcils joints, la longue chevelure et le plumeau sur la coiffe, le verre à main droite, le ceinturon à main gauche. Tout y était, dans une représentation manifestement codifiée.
J'avais rapporté une peinture iranienne produite entre 1780 et 1925.
depuis, j'ai changé le décor : avec un pistolet à colle j'ai fixé au-dessus de la table quelques uns des joujoux en plastique vintage de ma collection (et roulé l'impudique perse au grenier)