Petites curiosités
Grand Marché de l'Art Contemporain
A part Pardini dont je connaissais le travail pour avoir exposée à ses côté l'an dernier, le Marché de la Bastille pour moi c'est zéro coup de cœur.
Qui paie montre.
Il y a souvent de la patience, parfois de la virtuosité, mais il est difficile de trouver un travail qui emporte (en précisant que je suis arrivée tard et que des espaces était déjà fermés).
Que de ravages : de Basquiat mal digéré, de Klimt assassiné...
La naïveté des figures féminines criantes de couleurs qui se veulent sans doute fraiches et me donnent envie de foutre le feu, et les petites bonnes femmes en bronze qui me font penser aux crottes de chiens : je n'en peux plus !
Le Marché, c'est quand il ferme qu'il est le plus beau : un stand vidé peut être si intéressant, une allée déserte sous la pluie, émouvante.
En carton et émotion
Celia Pardini avait le plus beau stand du marché d'Art Contemporain de la Bastille
elle avait pensé une présentation impeccable pour ses bluffantes sculptures en carton
observation et transcription d'icônes du siècle de la consommation
avec un rendu de l'usure qui évoque en creux leurs utilisateurs, les traces de la vie même
le plaisir du trompe-l'oeil et l'émotion du témoignage
elle est forte, elle est très forte
Cimetière de Valence
l'entrée de la partie récente est du genre à pas trop rigoler
mais les quartiers les plus anciens font penser à Pompéi
les montées pavées en galets de Rhône coupés sont pleines de charme
4 ans après, la jardinière sur la tombe de papa a vévu ses saisons de marbre
et les joubardes commencent à en déborder comme un bouillonnement vivace